Wimbledon (F) – Portée par le public de Wimbledon, Alizé Cornet a eu « des frissons » face à Bianca Andreescu

« Vous avez abordé le match avec une bonne tactique qui était d’empêcher Bianca Andreescu de rentrer dans le court. Et ça a fonctionné.
J’ai trouvé qu’elle avait fait un très bon début de match. Elle voulait me montrer qu’elle allait être plus agressive qu’à Berlin (où Cornet avait déjà dominé Andreescu), pour moins me laisser le temps de jouer. Le début était crucial. On tient toutes les deux notre service, mais je breake la première et je lui envoie un signal fort. Elle faisait moins de fautes que par la suite, elle essayait vraiment de montrer que c’était elle la patronne. Je n’ai fait que très peu de fautes directes et ça ne lui laissait pas trop de solutions. En plus, je joue très bien sur cette surface, je glisse toujours la petite balle courte, j’essaie aussi de jouer long. Je pense qu’elle a un peu paniqué, surtout que, de base, elle n’est pas très à l’aise sur cette surface. Et moi, je suis restée hyper constante du début à la fin.

« J’essaie toujours de montrer ma  »grinta », je m’encourage toujours mais je m’exprime beaucoup moins dans le négatif »

Alizé Cornet

On vous a vue d’ailleurs très calme sur le court, moins bouillante que d’habitude.
C’est un peu ce que je fais depuis le début de la saison sur gazon. J’essaie d’être la plus sereine possible. Sur le gazon, ça peut très vite tourner et j’ai l’impression que c’est celui qui est le plus solide mentalement qui va tirer son épingle du jeu. J’essaie toujours de montrer ma  »grinta », je m’encourage toujours, mais je m’exprime beaucoup moins dans le négatif. J’essaie de rester plus linéaire. Mais ce n’est pas qu’à l’extérieur, cela me fait aussi du bien à l’intérieur, ça me calme.

On a beaucoup parlé des courts ces derniers jours, mais cela ne semble pas vous poser de problème.
Pas de souci, non. Mais j’ai joué sur le court n°2 et c’est peut-être un peu différent. J’ai entendu dire qu’avec le toit les conditions étaient différentes. Mais pour moi, rien à signaler. Le court était superbe, il y avait du monde, des encouragements. C’était fantastique, j’avais l’impression de faire un bond dans le passé. À la fin, j’avais des frissons. Franchement, ce sont des émotions qui m’avaient beaucoup manqué. »

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