Holger Rune, sorti en quarts à Roland-Garros : « Casper (Ruud) est vraiment très fort »
« Dans les deux premiers sets, vous sembliez ne pas du tout contrôler la balle. Comment vous sentiez-vous sur le court ?
J’ai très, très mal commencé le match. Je n’arrivais pas à jouer à mon niveau et j’ai pu jouer mieux dans le troisième set. J’avais enfin du rythme et j’ai essayé de le mettre sous pression. Mais démarrer si tard m’a trop coûté. Il mérite de gagner parce que j’étais absent des deux premiers sets et on ne peut pas se le permettre face à un joueur de sa trempe. C’est trop long pour revenir. Je ne me sentais pas très bien, mais ce sont des choses qui arrivent. On ne peut pas toujours jouer à son meilleur niveau. J’ai essayé de revenir dans le match, mais c’était trop tard après avoir gâché deux sets comme ça. J’ai essayé de rester confiant en mon tennis, de continuer à rentrer dans la balle, mais elle partait n’importe où. Il y a des jours où c’est comme ça.
Étiez-vous fatigué de votre tour précédent contre Francisco Cerundolo en cinq sets ?
Pas du tout, j’étais bien physiquement. Ça ne peut pas être une excuse. C’est juste que je n’ai pas joué à un niveau qui est le mien. C’est difficile, mais il faut en tirer des leçons et revenir plus fort. Il y a un autre Grand Chelem qui approche et j’espère que j’y serai plus fort. Je suis content que la saison sur terre battue soit finie et qu’on passe à autre chose. Je suis déjà tourné vers le gazon.
« Dans les moments importants, il n’a pas tremblé. Bravo à lui. »
Quelle différence y a-t-il entre le Casper Rudd de Roland-Garros et celui que vous avez battu à Rome ?
Pas beaucoup. Moi, j’étais moins précis. Casper est vraiment très fort. Même quand il joue à un niveau faible, ça reste élevé. Il ne lâche jamais. Il y a bien des moments où il doit être moins bien, mais il ne vous le montre pas. À Rome, il avait fallu que je sois à mon meilleur pour le battre, comme à chaque fois. Dans les deux premiers sets, je n’ai pas pu voir à quel point il jouait bien car j’ai fait tellement de fautes. Mais dans les deux derniers sets, j’ai bien mieux joué et il était toujours très bon. Dans les moments importants, il n’a pas tremblé. Bravo à lui.
On vous a vu vous tenir le dos durant le match. Étiez-vous touché ?
C’est quelque chose de récurrent. Mais même si je n’avais rien senti, ça n’aurait pas changé le match. Et ce n’est pas quelque chose qui peut me servir d’excuse. Il était juste meilleur que moi, il faut que je l’accepte et que je travaille pour m’améliorer. Maintenant, il va falloir soigner les petits bobos. J’ai beaucoup joué et mon corps me le fait sentir. Mais je me sentais bien sur le court, ce n’est vraiment pas une excuse. »
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