US Open (H) – Hugo Grenier après sa défaite au 2e tour de l’US Open : « M’appuyer sur ce match » face à Matteo Berrettini
« C’est quoi le sentiment qui domine après cette défaite en quatre sets contre le 14e joueur mondial ?
À chaud, il y a forcément un peu de déception de perdre surtout un match accroché comme ça. Après, je pense que dans quelques heures, je serai plutôt fier de moi parce que j’ai quand même fait un bon match sur un super joueur, qui a fait finale en Grand Chelem. Ça va me booster. Autant à Wimbledon, j’avais pris une taule contre Cristian Garin (alors membre du Top 50) et j’avais senti que j’étais un peu loin. Mais là, le score le montre, je peux rivaliser.
Vous avez senti qu’il avait accéléré après une entame difficile ?
Le premier set, je trouve qu’il a fait pas mal de fautes. Je jouais bien mais son niveau était en dessous de ce qu’il fait d’habitude. Après, au deuxième, c’est un peu moi qui ai baissé bizarrement, j’ai passé beaucoup moins de premières et tout de suite j’ai été sous pression. Après, j’ai beaucoup mieux servi, j’ai retrouvé mon rythme et je me sentais de mieux en mieux au fur et à mesure de set.
« Je n’ai pas de regrets sur la balle de set parce qu’il sert une première à 210 »
Il y a cette balle de set en votre faveur dans la quatrième manche…
Je n’ai pas de regrets sur la balle de set parce qu’il sert une première à 210. Je fais ce que je peux, j’arrive à retourner et je pars du mauvais côté derrière. Là où j’ai un peu plus de regrets, c’est à 5-5 balle de break en ma faveur, il fait un let gagnant et ça, ça m’a fait un peu mal même si je ne pouvais pas faire grand-chose de mieux.
À quel point un match comme celui-là peut vous aider pour la suite ?
Je vais essayer de m’appuyer sur ce match pour progresser sur certaines parties de mon jeu. Sur ces mecs, c’est surtout les entrées de points qui sont vachement importantes. Donc au service et au retour, j’ai quelques petits trucs à modifier. Je peux améliorer mon pourcentage de premières balles. Au retour, il y a pas mal de fois où, même s’il sert très bien, je suis un petit peu court et derrière je me fais punir. »
