US Open (H) – Daniil Medvedev : « Kyrgios ? Plus ou moins au niveau de Rafa et Novak »

« Comment analysez-vous votre défaite face à Nick Kyrgios (7-6, 3-6, 6-3, 6-2) en huitièmes de finale de l’US Open ?
Nick a bien joué. C’était assez équilibré jusqu’au troisième set puis il a commencé à prendre le dessus. Physiquement, j’ai commencé à me sentir moins bien. Ça a sans doute fait la différence. Aujourd’hui, je me sentais un peu malade. Je tombe toujours malade aux États-Unis à cause de la clim à fond. L’an passé, c’était à Cincinnati, ce qui était une bonne chose car c’est rare de tomber deux fois malade en deux, trois semaines.

Dans le salon des joueurs, je peux me couvrir, mais dans le vestiaire, il doit faire 20 °C. Tu te douches ou tu transpires puis tu arrives, tu te poses cinq minutes, tu peux tomber malade. J’avais un peu mal à la gorge. Ça a peut-être un peu joué physiquement, mais ce n’est pas une excuse, Nick a bien joué… Et il m’a battu à Montréal sans que je sois malade !

Est-ce le meilleur Kyrgios que vous ayez affronté ?
Il avait déjà bien joué à Montréal. C’était un match de très haut niveau de son côté. J’ai affronté Novak (Djokovic) et Rafa (Nadal), ils jouent de manière incroyable. Nick a plus ou moins joué à leur niveau selon moi, dans un style différent. Il a un service incroyable, mais du fond du court, tu n’as aucune assurance de gagner le point. Il joue bien, il sait tout faire. S’il continue comme ça, il peut aller au bout. J’aurais aimé qu’il rate un peu plus (sourire). Il a très bien servi, il a réussi de belles amorties.

« C’était le dernier Grand Chelem de l’année, je n’ai pas été assez bon. J’aurais dû faire mieux. J’aurais pu gagner en Australie, je ne l’ai pas fait »

À la fin du premier set, vous vous en êtes pris au box de Kyrgios. Que s’est-il passé ?
C’est arrivé seulement une fois, à 6-5 pour lui au premier set, 40-30 sur mon service. Avant mon deuxième service, quelqu’un a crié : « Allez, tu vas l’avoir ! » Ce n’est pas sympa. Tu ne devrais pas faire ça quand tu es dans la box de l’adversaire avant un deuxième service. Je l’ai dit à l’arbitre. Je les respecte, il n’y a pas de problème. Ce n’est arrivé qu’une fois, ce n’était probablement pas volontaire.

Vous ne serez plus numéro 1 mondial après l’US Open. À quel point est-ce une déception ?
Je n’y pensais plus ! Ce n’est pas la première chose qui vient à l’esprit après une défaite en Grand Chelem. Mais ce n’est pas cool. J’essaie de garder la face, mais je suis déçu. Je ne vais pas pleurer, mais c’est décevant. Je vais être un peu triste pendant quelques jours, la tête dans mon téléphone, sur mon ordinateur ou à regarder des séries.

Je serai quoi, 3e, 4e ? Carlos (Alcaraz) va me dépasser ? Je ne sais pas, honnêtement. Mais ça me motive à faire mieux. C’était le dernier Grand Chelem de l’année, je n’ai pas été assez bon. J’aurais dû faire mieux. J’aurais pu gagner en Australie, je ne l’ai pas fait. Je n’ai pas pu jouer à Wimbledon. À Roland-Garros, huitièmes de finale. Ici, pareil. J’aurais dû faire mieux. »

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