US Open (F) – Alizé Cornet : « Mentalement, j’ai vraiment tenu la baraque »

« C’est un succès pour lequel vous avez dû vous accrocher, vous bagarrer, vous avez notamment sauvé cinq balles de premier set. C’est la victoire de la résistance ?
Tout le match n’a été qu’une question de résilience en fait. C’est vrai que j’en ai pris plein la gueule, tout le match j’ai subi son jeu et son bras qui va à 10 000 à l’heure. Elle joue très vite, elle sert très bien et avec son effet de gauchère, ce n’est pas évident de retourner. J’avais l’impression d’être en train de subir tout le temps. Mais je suis super fière parce que mentalement j’ai vraiment tenu la baraque de bout en bout et c’est comme ça que j’ai réussi à retourner la situation.

Les cinq ou six balles de set que je sauve, c’est juste en mode survie, résilience, humilité, tout ce que vous voulez. C’est presque miraculeux de s’en sortir, mais ce n’est aussi pas un hasard. Je suis contente d’être au troisième tour, parce que ce n’était pas mon match le plus beau en termes de tennis, mais ça a été une belle leçon au niveau mental, de m’accrocher et de ne pas broncher.

Vous avez en effet su rester calme malgré la pression qu’elle vous mettait dans le jeu.
Oui et ça aussi c’est un peu miraculeux. J’étais très frustrée parce que je voyais que je ne jouais pas bien, que si je mettais un peu plus d’intensité il y avait une ouverture, mais en même temps elle ne me laissait pas jouer. C’était très frustrant comme match, comme premier set surtout.

Mais je me suis dit que ma meilleure chance c’était de la fermer et jouer, qu’en restant dans le match j’allais avoir une opportunité à un moment donné. Je l’ai eue et je lui ai sauté dessus. C’est cool parce que je vois que je peux gagner des matches sans jouer mon meilleur tennis mais en étant présente dans la tête.

« Laissez-les rentrer ces pauvres joueurs »

Les sept joueurs ayant été en contact très rapproché avec Benoît Paire pourraient être contraints de rester à New York jusqu’au 11 septembre. Cela vous inspire quoi ?
Je trouve ça hyper excessif. Je ne sais pas ce qu’il leur passe par la tête pour demander à des joueurs de rester. C’est complètement aberrant. Je me demande comment ils ne s’en rendent pas compte. ça veut dire qu’ils vont leur faire manquer Rome, les faire rentrer à la maison super tard, alors qu’ils sont négatifs !

Je veux bien qu’ils prennent toutes les précautions nécessaires, et d’ailleurs on se sent vraiment en sûreté et c’est top, mais à un moment donné, il faut arrêter d’être « psycho » comme ça. Je vais balancer un peu, mais on reconnaît bien la mentalité américaine, où c’est extrémiste quoi. Laissez-les rentrer ces pauvres joueurs qui n’ont rien à voir, qui ont passé une demi-heure avec Benoît, qui sont testés tous les jours et qui sont négatifs. Laissez-les rentrer ! Je ne peux pas croire qu’ils restent sur cette aberration. »

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