Ugo Humbert, après sa victoire contre Richard Gasquet : « Bon premier match, solide »

« 38 °C en début d’après-midi le mardi, un déluge le soir même, puis un mercredi glacial avec de la bruine à répétition : c’était un premier tour très spécial, non ?
Oui, c’était bizarre. J’étais prêt à jouer dans la chaleur d’hier, et je ne m’attendais pas du tout à la tempête du soir, quand on a commencé. Et aujourd’hui, à la reprise, il faisait froid, on a dû s’arrêter plein de fois parce que c’était humide et glissant, mais j’ai réussi à rester bien concentré.

Êtes-vous satisfait par le niveau de jeu produit contre Richard Gasquet ?
Ce n’était pas si mal, j’ai réussi à bien enchaîner les coups. J’ai bien servi, j’étais constant au retour, je me sentais bien. Bon premier match, solide. Richard te fait toujours jouer la balle de plus, et là je ne me suis pas excité, j’essayais de le faire bouger, j’avais le bon état d’esprit, je suis content.

L’an passé, il m’avait battu deux fois, alors je suis content que ça ne fasse pas trois-zéro, ça m’aurait fait mal à la tête (rire). Richard, je le respecte beaucoup. Ce qu’il a fait la semaine dernière (titre à Auckland), je trouve ça fabuleux. C’est une belle victoire pour moi.

C’est l’effet Jérémy Chardy, votre coach depuis cet été ?
Depuis qu’il est avec moi, franchement, je passe les meilleurs moments de ma carrière. J’adore. Il est solaire, je vois le circuit différemment, je suis plus à l’aise. Je suis content d’être avec lui. Après, il avait envie de reprendre sa carrière (ndlr : après son opération de juin au genou droit, il a passé en tout un an et demi sans compétition), je comprends, et je sais qu’il faut que je trouve un entraîneur dans les prochaines semaines pour le soulager.

Il a dit que vous aussi, vous l’avez aidé à s’y remettre, et qu’il ne vous lâcherait pas tant que vous auriez besoin de sa présence…
J’ai été touché de ce qu’il a dit. Et j’étais ému de le revoir sur le court, et puis de le voir gagner (ndlr : mardi contre Galan), ça m’a fait chaud au coeur. Je le revois arriver au premier tournoi, à Newport, en juillet, avec ses béquilles. Il ne pouvait plus marcher. On s’est aidé mutuellement, c’est mon coach, mon ami. Je sais que lui aussi, ça l’a aidé d’être avec moi, au bord du court, avec la raquette. Ça le démangeait. Je l’ai aidé en ce sens-là, parce que ça l’a maintenu au contact du jeu, du tennis, des tournois. Et si aujourd’hui je suis aussi confiant et dans de bonnes dispositions, c’est grâce à lui. Je lui suis très reconnaissant. »

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