Tennis – ATP – Éliminé d’entrée à Noursoultan, Aslan Karatsev est en perte de vitesse

Il y avait eu un côté Cendrillon, à Melbourne, en février dernier. Alors 114e mondial et issu des qualifications, qui s’étaient disputées à Doha un mois plus tôt, Aslan Karatsev et ses frappes pures et profondes s’étaient frayé un chemin spectaculaire jusqu’en demi-finales, où il fallut Novak Djokovic en personne pour s’interposer.

À vingt-sept ans, le Russe n’avait pas le profil d’un jeune premier. Son coup d’éclat ne resta pourtant pas sans lendemain, puisqu’il remporta notamment l’ATP 500 de Dubaï en mars, si bien qu’en mai, il pointait encore à la 5e place mondiale dans la course au Masters de Milan.

Jusqu’au Masters 1000 de Rome, sa feuille de route resta tout à fait premium, avec vingt-quatre matches gagnés pour seulement sept défaites et des succès prestigieux contre Novak Djokovic (n°1 mondial, à Belgrade), Daniil Medvedev (n°2, à Rome), Andrey Rublev (8e, à Dubaï) et Diego Schartzman (9e, à Melbourne puis à Madrid).

« Sauvé » par le mixte

Après cinq mois de feu, le Russe vient de traverser cinq mois frisquets. Son bilan est famélique sur cette période, avec cinq victoires (aucun Top 50) pour neuf défaites, dont la dernière ce jeudi (7-6, 6-4), pour son entrée en lice à l’ATP 250 de Noursoultan, face au jeune Finlandais Emil Ruusuvuori (22 ans, 84e ATP). Il n’est plus que 12e dans la course au Masters.

Depuis juin, une seule discipline lui a apporté du réconfort : le double… mixte. Avec Elena Vesnina, il a atteint la finale de Roland-Garros puis celle des Jeux Olympiques de Tokyo, médaille d’argent à la clef. La saison 2021 d’Aslan Karatsev n’a peut-être pas fini d’étonner.

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.