PSG, Italie : le calvaire continue pour Gianluigi Donnarumma

En un mois, Gianluigi Donnarumma a tout perdu ou presque. Préféré à Keylor Navas pour affronter le Real Madrid en huitième de finale retour de Ligue des Champions le 9 mars dernier, le portier italien s’était montré plutôt solide durant une heure. Puis tout avait bousculé à la 62e minute. Mis sous pression par Karim Benzema, « Gigio » avait commis une bourde qui l’avait totalement fait sortir de son match et qui avait relancé les Merengues, vainqueurs 3-1 et qualifiés.

Malgré les plaintes de Mauricio Pochettino, qui estimait qu’il y avait faute de KB9, le mal était fait. Paris était éliminé et Donnarumma n’était pas tout blanc dans l’histoire. KO debout sur le terrain, le portier italien avait également dû gérer un après-match animé puisque la presse espagnole assurait qu’il s’était battu avec Neymar dans les vestiaires. Une rumeur balayée d’un revers de la main par le Brésilien dès le lendemain. Le joueur de 23 ans a aussi été au coeur des débats en Italie, où on a parlé de son mal-être au PSG, de sa concurrence avec Navas et d’un retour au pays, notamment à la Juventus, pour lui redonner le sourire.

Une nouvelle soirée noire

Dans le dur, l’international italien, qui avait été intronisé numéro 1 à Madrid, a tenté de repartir de l’avant malgré cette épreuve. Ainsi, il a repris du service le 20 mars lors du choc face à Monaco en Ligue 1. Mais il a vécu un nouveau calvaire au stade Louis II puisqu’il a encore encaissé 3 buts. Malgré ses 1m96, le natif de Castellammare di Stabia est une bête blessée. Une bête qui espérait retrouver de la confiance sous le maillot de la Squadra Azzurra. Tunique sous laquelle il a rarement déçu, lui qui a été précieux dans la conquête de l’Euro 2021.

Sélectionné par Roberto Mancini pour affronter la Macédoine du Nord en demi-finales des barrages pour le Mondial 2022, celui qui a été élu meilleur gardien du monde était attendu au tournant hier soir. Malheureusement, Donnarumma n’a pas pu empêcher l’élimination de l’Italie, battue 1 à 0 suite à une frappe signée Aleksandar Trajkovski. Un terrible coup de massue pour le pays, déjà absent du Mondial en Russie en 2018. Si Mancini est largement pointé du doigt, Donnarumma n’échappe pas non plus aux critiques.

La presse italienne n’est pas tendre

La Gazzetta dello Sport, qui lui a accordé la note de 4,5, écrit à son sujet : «un match à ne gérer que les passes en retrait, jamais dérangé par le timide pressing macédonien. Et puis le but de loin. C’est malheureux, mais un but comme celui-ci ne peut pas être pris». La publication au papier rose ajoute : «Du Bernabéu à Palerme : où est passé Super Gigio ? Et son avenir est un puzzle. L’un des héros de Wembley s’est perdu. Et le PSG s’interroge aussi sur le gardien (…) Il n’est plus lui-même. Il restera titulaire avec l’Italie s’il redevient Donnarumma». De son côté, le Corriere dello Sport lui attribue un 5 et avoue avoir «la sensation qu’un top joueur comme lui peut mieux faire».

La Reppulicca, qui lui a mis un 4, est plus dure. « Donnarumma dort sur le but macédonien », titre le média italien avant d’aller plus loin : «quand Trajkovski aiguise le poignard de la trahison face à la vieille curva palermitaine, Gigio semble distrait. La malédiction continue». Effectivement, que ce soit à Paris ou avec l’Italie, le gardien est maudit. Alors qu’il reste un match à éventuellement disputer durant ce mois de mars face à la Turquie en amical (29 mars), Gianluigi Donnarumma (7 buts encaissés en 3 matches ce mois-ci) va vite devoir relever la tête et repartir de l’avant. À Paris comme en Italie, on attend que ça !

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