Pourquoi le tournoi d’Astana réunit un plateau digne d’un Masters 1000

Mais comment fait donc le tournoi ATP 500 d’Astana pour aligner autant de joyaux, cette semaine, et se donner de faux airs de Masters 1000 ? La moitié du top 10 mondial, dont le nouveau numéro 1 Carlos Alcaraz, était en effet sur la ligne de départ, lundi, et ils étaient encore quatre (Medvedev, Tsitsipas, Djokovic et Rublev), à l’attaque des demi-finales, ce week-end.

Liés par contrat au respect d’un silence total au sujet des primes de participations réservées aux cadors venus cette année au Kazakhstan (dans les coursives, on est à peu près persuadé que les fameuses « garanties » versées en amont sont à six chiffres, et on n’écarte pas à 100 % l’hypothèse assez folle d’un septième chiffre pour un Djokovic, par exemple), les responsables du tournoi préfèrent insister sur d’autres atouts de leur événement.

Une garantie à sept chiffres pour Djokovic ?

« Notre seul concurrent dans le calendrier est l’ATP 500 de Tokyo, pose Bulat Utermuratov, et la situation liée au Covid n’est pas réglée au Japon (où il n’y avait qu’un top 10 cette semaine, Casper Ruud), ce qui est le cas ici. Cela explique en partie la richesse de notre tableau. Il y a aussi le ressenti des joueurs. Ils se parlent entre eux et ceux qui ont aimé jouer ici sont nos meilleurs ambassadeurs (l’ambiance est d’ailleurs excellente dans la lumineuse Beeline Arena, surtout quand des Russes ou Djokovic sont en action). Enfin, nous sommes à une date qui est importante dans la course au Masters. Avant cette semaine, il n’y avait que quatre qualifiés, mais des joueurs comme Djokovic ou Medvedev ont besoin de prendre des points et ils viennent ici pour cela, pour gagner le tournoi. » Gros chèque ou pas, ils sont effectivement toujours en lice, et à fond.

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