Tennis – WTA – Monastir – Alizé Cornet domine Veronika Kudermetova et file en finale à Monastir

C’est décidément une bien belle semaine tunisienne pour Alizé Cornet. En plus du fait « d’aller à la mer tous les jours », comme elle le racontait tout sourire à la fin de sa demi-finale victorieuse, la Française va en effet disputer dimanche sa 15e finale en carrière, après avoir dompté les assauts de la Russe Veronika Kudermetova en deux sets (6-4, 6-3) samedi.

La Française, 37e mondiale, qui semble se bonifier au fur et à mesure que la pendule tourne et que la retraite sportive se rapproche, a décroché sa place en finale, dans son pur style de combattante. Souvent repoussée, souvent chahutée par les attaques incessantes, en revers comme en coup droit, de la jeune Russe (25 ans), Cornet a lutté, a couru, a ramené des balles improbables, faisant jouer le coup de plus à Kudermetova, qui a fini par en mettre dans les tous les coins, en dehors du terrain.

Cornet bien plus disciplinée à l’échange

Avec 28 fautes directes dans le premier set (pour 50 au final contre 24 à Cornet), Kudermetova a beaucoup donné, alors qu’elle avait fait le break d’entrée de match. Cornet, elle, n’a pas bronché. La Française a d’abord aligné cinq jeux de suite, en servant notamment très bien sur les points importants, pour mener 5-2, avant de conclure la manche sur le service adverse.

Dans le second set, Kudermetova semblait vouloir mettre un peu plus de contrôle dans ses frappes, mais sur les points chauds, encore une fois, Cornet était bien plus disciplinée à l’échange. Elle écartait d’abord quatre balles de break sur le premier jeu de la manche, histoire de saper un peu plus le moral de la Russe, qui n’allait valider au final que deux des onze occasions qu’elle eut de prendre le service de la Française dans ce match !

« Mon rêve était de jouer contre Ons (Jabeur) en finale ici. »

Alizé Cornet.

À la bagarre, Cornet était la meilleure. À 4-3 en sa faveur, elle sortait une course folle et une énième défense magistrale pour pousser Kudermetova à la faute et faire le break décisif, qui la propulsait vers sa 15e finale en carrière, la première depuis celle disputée (et perdue) à Chicago en 2021 face à Elina Svitolina. « Je savais que je devais courir sur chaque balle ? Veronika joue très vite, il fallait que je sois prête et solide sur mes jambes », avisait la Française radieuse, avant de retrouver la vainqueure de l’autre demi-finale, entre Claire Liu et Elise Mertens.

Même si la Niçoise confessait au public tunisien, sur le terrain : « C’est vraiment une belle semaine pour moi, même si mon rêve était de jouer contre Ons (Jabeur) en finale ici, pour être honnête. J’étais triste de la voir perdre (face à Clair Liu en quarts de finale) », avouait la quart de finaliste à l’Open d’Australie cette saison et qui n’est plus qu’à un succès désormais d’un septième titre en carrière, qui serait le premier depuis son sacre à Gstaad en 2018.

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