OM : les excuses officielles d’André Villas-Boas

À onze contre dix, le Stade Rennais est parvenu à faire basculer la rencontre face à l’OM, mercredi soir (2-1). Au grand dam d’André Villas-Boas, qui a paru très remonté à l’issue de sa conférence de presse d’après-match. Les sons d’une discussion qui a suivi entre AVB et un journaliste, présent au stade ce soir-là, avaient été rendus publics par RMC. Discussion au cours de laquelle on pouvait entendre le technicien portugais menacer Jean-Claude Leblois, journaliste au quotidien La Provence. «Merci hein. Continue comme ça, je t’attrape moi. Si j’ai la chance de t’attraper. Continue comme ça, c’est bien».

Après des menaces verbales, s’en seraient suivies un face à face tendu entre les deux hommes sur le parking du Roazhon Park. Menaces, insultes et visage collé à celui du journaliste. Sans l’intervention de Ricardo Carvalho, l’adjoint du coach marseillais, pour séparer les deux hommes, cet épisode aurait clairement pu dégénérer, racontait RMC Sport. Forcément, la conférence de presse programmée ce vendredi au centre Robert Louis-Dreyfus était particulièrement attendue. Alors que l’Union des Journalistes de Sport en France (UJSF) avait fermement condamné les menaces du coach, ce dernier allait-il présenter ses excuses ?

AVB s’est entretenu avec Franck McCourt

La réponse est oui. Une fois Alvaro Gonzalez passé devant la presse, André Villas-Boas est arrivé. Surpris de voir le parterre de journalistes quitter la pièce, en signe de soutien envers leur confrère de La Provence. Ce qui a eu le don de décontenancer coach et responsables de la communication du club. Le calme revenu, AVB s’est installé sur sa chaise et a lu un texte préparé. «Je voudrais vous dire un mot, je n’étais pas au courant de votre réaction (les journalistes ont quitté la pièce à son arrivée). Je voudrais vous dire un mot au sujet de l’incident qui m’a opposé au journaliste, Jean-Claude Leblois.

J’ai eu une réaction que je regrette. Le fond de ma pensée ne change pas, mais je comprends que la forme ait pu provoquer la critique. La liberté d’expression est un des droits les plus précieux de l’homme. Je n’ai pas de problème avec la presse et la critique, mais j’ai mal vécu les deux articles qui attaquent ma dignité, comme personne et comme professionnel. J’ai eu une réaction que je regrette. Je suis prêt à m’excuser devant le journaliste,» a-t-il expliqué, ajoutant même avoir contacté Frank McCourt au téléphone, pour «clarifier ses actions». Un discours pour enterrer la hache de guerre. Le coach a ensuite refusé de répondre aux questions extra-sportives. Chapitre suivant.

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