Ligue des Champions, PSG : les places deviennent chères pour la finale…


Thomas Tuchel peut avoir le sourire.

Lui qui a parfois été pointé du doigt pour ses choix tactiques et ses compositions d’équipe en Ligue des Champions a eu tout juste face au RB Leipzig mardi soir. Il y avait pourtant matière à se tromper puisque le nombre d’absents avait diminué par rapport au quart de finale contre l’Atalanta Bergame, puisque le PSG avait joué sans Mbappé, Di Maria et Verratti. Les deux premiers étaient de retour pour la demi-finale et la tentation du 4-4-2 avec le quatuor Neymar-Mbappé-Icardi-Di Maria était grande. L’entraîneur parisien a finalement choisi le 4-3-3, avec un rôle particulier pour Neymar en faux numéro 9, comme face à l’Atalanta.

Cela a poussé Mauro Icardi, hors de forme depuis la reprise du football français, sur le banc de touche, d’où il n’est pas sorti. L’attaquant argentin, décevant contre l’Atalanta, est le grand perdant des derniers jours. Et au regard de la maîtrise globale du PSG face à Leipzig, on a du mal à l’imaginer revenir dans le onze de départ. Son manque de mobilité dans ce PSG qui joue beaucoup sur la vivacité de ses hommes offensifs apparaît aujourd’hui rédhibitoire.

Sa lueur d’espoir existe peut-être dans l’identité de l’adversaire du club francilien en finale. Peut-être Tuchel privilégierait un système plus offensif au cas où l’OL avec sa défense à trois très musclée éliminerait le Bayern Munich. Verratti peut-il craindre pour sa place ? Le 4-3-3 avec Marquinhos en sentinelle apparaît à l’heure actuelle indispensable à la bonne tenue du collectif parisien.

Keylor Navas pourrait être rétabli et la défense Kehrer-Thiago Silva-Kimpembe-Bernat a donné des gages de fiabilité. Reste donc l’identité des deux milieux relayeurs et là encore, les deux dernières rencontres ont peut-être rebattu les cartes. Le PSG s’est qualifié sans Marco Verratti, le milieu de terrain le plus fin techniquement. Le petit Italien peut-il craindre pour sa place de titulaire ?

Contre l’Atalanta, Idrissa Gueye et Ander Herrera ont débuté, et le PSG a manqué de passes verticales. Leandro Paredes a ajouté cet aspect contre Leipzig et a montré qu’il pouvait évoluer à gauche de Marquinhos. Herrera a lui amené sa bonne conservation du ballon et son harcèlement incessant sur l’adversaire. Complémentaires, les deux hommes ont brillé face à Leipzig.

Seront-ils jugés fiables par Thomas Tuchel pour débuter dimanche soir en finale de la Ligue des Champions ? Le débat aura le mérite d’exister.

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