Julien Benneteau après la qualification française en Billie Jean King Cup : « En phase finale avec des ambitions »

Julien Benneteau avait prévenu que ce tour qualificatif face à la Grande-Bretagne, demi-finaliste l’an dernier, serait plus délicat que ne le laissaient entendre les écarts au classement sur le papier. Samedi, Carolina Garcia a dû encore batailler trois sets pour venir à bout de la numéro 1 britannique Harriet Dart (6-1, 6-7 [10], 6-1) et offrir le point de la qualification pour la phase finale de BJK Cup (7-12 novembre) à son capitaine. Lequel prévoyait de fêter la victoire le soir même « car moi je suis off la semaine prochaine, ce qui n’est pas le cas des joueuses qui doivent enchaîner en tournoi ».

Harriet Dart (6-1, 6-7 [10], 6-1), a parachevé le succès français face à la Grande-Bretagne lors du tour qualificatif. (P.Lahalle/L’Equipe) » loading= »lazy » fetchpriority= »auto » class= »Image__img bgskew » data-v-37d27456>

La victoire de Garcia, samedi face à Harriet Dart (6-1, 6-7 [10], 6-1), a parachevé le succès français face à la Grande-Bretagne lors du tour qualificatif. (P.Lahalle/L’Equipe)

« Avec quelles satisfactions ressortez-vous de cette rencontre ?
L’état d’esprit. Cette volonté que mes joueuses ont montré sur le terrain, leurs qualités de combattantes qui n’ont rien lâché dans les moments difficiles, du premier au dernier point. L’objectif était vraiment de se qualifier pour cette phase finale. Je leur ai dit que ça allait être dur et que dans ces moments-là il faudrait se raccrocher à une volonté plus forte que les autres. Caroline (Garcia) l’a montré les deux jours, Alizé (Cornet) aussi, qui était prête à retourner sur le court malgré la fatigue de la veille. Pareil pour le double, même s’il ne compte pas, avec Clara (Burel) et Kristina (Mladenovic), qui est toujours au top niveau mondial. Avec cette équipe, on est à notre place en phase finale. Avec des ambitions, forcément.

Quels sont les points à améliorer pour réussir cette phase finale ?

La vérité d’avril n’est pas celle du mois de novembre, on l’a vu l’an dernier dans le bon sens, pour nous. Il y a un an, on n’avait pas une équipe compétitive, alors qu’on avait un groupe très fort en barrage. D’ici à novembre, c’est forcément leur niveau et leurs résultats sur le circuit qui vont amener mes joueuses avec des certitudes et de la confiance. Sur la phase finale, le format est différent, ce ne sont que deux simples avec un double éventuel en match décisif. L’acceptation de la tension, arriver à bien rentrer dans les matches, à bien appréhender l’événement sera important. Ainsi que la dimension physique parce que certaines équipes peuvent enchaîner deux rencontres en deux jours. Ce sera à prendre en compte pour ma sélection quand on connaîtra notre poule et le calendrier. Est-ce que je vais prendre quatre joueuses ou cinq ? Ça va dépendre du tirage et du programme.

« Cette éventuelle naturalisation (de Varvara Gracheva) peut nous renforcer »

Êtes-vous favorable à ce que la France organise cette phase finale et allez-vous peser auprès de la fédération pour jouer à domicile ?
Pour être honnête, je viens d’en discuter avec Gilles (Moretton, président de la FFT). Aujourd’hui, on ne connaît pas le cahier des charges. C’est très compliqué pour quelque pays que ce soit de se prononcer parce qu’on ne sait pas ce qui sera demandé. Mais si on me pose la question, évidemment que je suis pour parce que jouer à domicile est forcément un avantage. Il faut juste attendre ce que souhaite la Fédération internationale.

Comment souhaitez-vous intégrer Varvara Gracheva dès lors qu’elle sera naturalisée française ?
C’est une discussion que je vais avoir avec les filles ce soir (samedi soir). Il faut prendre cette éventuelle naturalisation comme une option supplémentaire qui m’est proposée et peut nous renforcer. Dans d’autres sports, je pense notamment au rugby, ça se fait énormément. Il y a beaucoup de joueurs d’origine étrangère qui ont été naturalisés avec des conditions d’éligibilité moins strictes. Si c’est une plus-value sportive pour notre équipe, il faut l’envisager en étant assez pragmatique et faire les choses de manière naturelle. Déjà, tout le monde n’a pas le même niveau d’information. Donc le message c’est de donner aux joueuses les infos à date, avec la position de la fédération selon laquelle, à partir du moment où elle obtient ses papiers, elle sera éligible. Et discuter ensemble de ce sujet tranquillement. »

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