Caroline Garcia, sur le possible renfort de Varvara Gracheva : « Ça peut être une addition intéressante »

« La satisfaction d’avoir gagné l’emporte sur les difficultés rencontrées tout au long du week-end ?
C’est sûr, ça aurait pu être plus court parce que j’ai eu des balles de match dans le tie-break du deuxième set. Mais le bras était lourd, il était tendu, et les jambes ne bougeaient pas bien, c’est comme ça… Le début du troisième set était vraiment bien, je voulais tout de suite lui montrer que j’étais prête, que j’allais aller chercher mon match, tenter des choses.

Comment expliquez-vous ces hauts et ces bas, ces moments de tension, notamment vers les fins de set ?
Si on pouvait expliquer les émotions ce serait bien (sourire), mais ce sont un peu les challenges de la vie. Tes émotions te permettent de t’accrocher. Vendredi (victoire, 6-7 (2), 7-6 (4), 7-6 (2) en 3h26 contre Katie Boulter) l’envie de gagner, de m’accrocher pour l’équipe, m’a aidée à repousser mes limites. Et aujourd’hui (victoire, 6-1, 6-7 (10), 6-1 contre Harriet Dart) ça m’a joué des tours au tie-break, quand le bras ne passait plus et que je faisais des doubles fautes dégueulasses. C’est pénible, mais tout ça fait aussi partie de qui je suis, comme personne et comme joueuse. Les émotions, tu peux toujours les gérer un peu mieux.

« C’est une grosse saison qui commence, avec des beaux tournois, que j’ai envie de disputer »

Il va maintenant y avoir une phase finale de Billie Jean King Cup (7-12 novembre), et possiblement, d’ici là, le renfort de Varvara Gracheva, joueuse russe en cours de naturalisation française et 44e mondiale cette semaine. Que connaissez-vous de cette joueuse ?
Je ne la connais pas beaucoup, au final, je sais qu’elle s’entraîne depuis très longtemps en France et qu’elle fait un début de saison très solide. Je ne l’ai pas trop côtoyée sur les tournois, je sais qu’elle a fait cette demande (de naturalisation). Après, c’est assez inhabituel en France, je ne sais pas trop si on a eu ce cas avant. Forcément, par rapport à son classement, elle est potentiellement sélectionnable. D’un côté c’est bizarre, d’un autre, si tu ne te concentres que sur le sportif et sur l’envie de gagner des titres, ça peut être une addition intéressante.

Et maintenant, la terre battue va arriver très vite…
C’est une grosse saison qui commence, avec des beaux tournois, que j’ai envie de disputer. Madrid et Rome, je ne les ai pas joués l’année dernière. Ce sont des tournois où il se passe plein de choses. Le but va être de récupérer au maximum du week-end, parce que j’ai beaucoup joué ! Il va falloir s’adapter à la surface le plus vite possible pour Stuttgart (où le tournoi WTA 500 commence lundi), où c’est un peu particulier parce que c’est de la terre indoor. Ensuite il faudra essayer de monter en puissance pour Madrid et Rome, et faire du beau tennis sur des terres rapides. Et puis on sait que ça finit forcément par Roland… »

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