Accusé de harcèlement sexuel, le patron du tennis polonais démissionne

Accusé de harcèlement sexuel et de violences par la députée Katarzyna Kotula lundi, le président de l’Association polonaise de tennis (PZT) Miroslaw Skrzypczynski a remis sa démission avec effet immédiat, ce jeudi.

« Lors d’une réunion du conseil d’administration de l’Association polonaise de tennis, M. Miroslaw Skrzypczynski a remis sa démission de la fonction de président du conseil d’administration de l’Association polonaise de tennis avec effet immédiat. La démission de M. Miroslaw Skrzypczynski a été acceptée à l’unanimité », a précisé la PZT.

D’autres témoignages anonymes publiés dans la presse

Le président de la PZT avait été accusé lundi par Katarzyna Kotula de harcèlement sexuel au début des années 1990, alors qu’elle avait 13-14 ans et qu’il était son entraîneur. Ces révélations font écho à d’autres accusations publiées récemment dans la presse, sous le couvert de l’anonymat.

Selon la députée, d’autres joueuses ont aussi été victimes de comportements similaires de la part de Miroslaw Skrzypczynski, qu’elle qualifie « de prédateur sexuel ».

La Polonaise Iga Swiatek, qui domine la hiérarchie mondiale du tennis, a immédiatement pris la parole aux lendemains des accusations en estimant que « les instances dirigeantes devraient déterminer ce qui s’est passé ». La numéro 1 mondiale précise également ne pas avoir été victime de tels comportements.

L’association polonaise de tennis a aussi annoncé qu’elle allait créer une commission indépendante externe composée de trois femmes pour enquêter « sur toutes les circonstances entourant les affaires liées à M. Miroslaw Skrzypczynski, qui ont fait l’objet d’articles de presse, d’interviews et de reportages récents ». Elle devra rendre son rapport dans un délai de six mois.

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