Wimbledon (F) – Caroline Garcia, après sa victoire contre Shuai Zhang : « Je suis juste en huitièmes de finale »

« Que vous inspire cette victoire face à Shuai Zhang  (7-6 [3], 7-6 [5]) ?
Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait une deuxième semaine en Grand Chelem. Je suis contente de la manière dont je suis allé chercher la victoire dans les deux tie-breaks. Ça fait beaucoup de bien.

Vous aviez un troisième set dans la cuisse gauche ?
J’étais large ! (sourire)

Plus sérieusement, qu’est-ce qui vous gênait quand vous avez fait appel au kiné ?
C’était entre l’ischio et l’adducteur. Ça me gêne pour me baisser. Pour courir, ça allait. Ça fait partie du  »truc ». C’est positif d’enchaîner les victoires, même si le corps tire un peu de partout. Ce n’est pas tout le temps très agréable, mais ça tient.

Comment adaptez-vous votre récupération dans les jours sans match ?
On a fait le choix de venir s’entraîner sur site. C’est light, pour garder le rythme, travailler le relâchement. Jeudi, c’était 45 minutes.

« C’est l’une des filles les plus sympas du circuit »

Caroline Garcia à propos de Shuai Zhang

Vous aviez déjà fait douze aces dans un seul set ?
Je ne pense pas. C’est cool, hein ? J’ai vraiment bien servi, surtout que c’était sur des points importants. Dans le dernier tie-break notamment, ça m’a bien aidé. J’avais un bon timing, un bon relâchement. Les points gratuits, c’est super important.

Vous avez rigolé avec votre adversaire au filet…
Elle est incroyable. Elle était tout aussi contente que moi à la fin ! C’est l’une des filles les plus sympas du circuit. Elle m’a félicité avec un énorme sourire, elle m’a dit que j’avais super bien servi. Tu sens que ça sort du coeur.

Depuis plus de deux ans avec vos pépins physiques, vous aviez douté de revenir en deuxième semaine de Grand Chelem ?
Parfois, tu doutes, quand tu continues à travailler et que tu n’as pas de résultat, que tu enchaînes les galères… Pour toi c’est dur, pour l’équipe aussi. On a vu que petit à petit ça reprenait forme, même si on s’appuyait sur des choses pas très concrètes. Les tirages n’étaient pas tout le temps évidents. Il faut accepter le chemin.

Au prochain tour, vous allez jouer contre Marie Bouzkova (66e mondiale)…
C’est inattendu. Elle a eu une période un peu plus compliquée ces derniers temps. C’est une joueuse solide qui se déplace bien. Ça sera important pour moi d’imposer mon jeu, de continuer dans la filière que j’ai développée ces derniers matches.

Vous en êtes à huit victoires de suite sur gazon. Pour gagner Wimbledon, il en faut sept…
J’en ai encore à accumuler ! Je ne me projette pas non plus. Le chemin est long. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Ça allait bien physiquement ce (vendredi) matin et au final, ça s’est moins bien goupillé. C’est une bonne expérience dans le sens où il faut gérer jour après jour. Je suis juste en huitièmes de finale. J’ai l’impression qu’il y a encore un immeuble à gravir. »

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