US Open (H) – Novak Djokovic qualifié pour les huitièmes de l’US Open : « Le match le plus difficile jusque-là »
« Quelles sont vos impressions sur ce match ?
Ce fut une vraie bataille. Le match le plus difficile du tournoi pour moi, jusque-là. Les deux premiers tours j’étais bien, évidemment. Mais aujourd’hui (samedi), la vitesse de balle et le tennis de Nishikori, c’était bien plus élevé que mes deux adversaires précédents. Il est resté collé à la ligne, il ne manquait pas grand-chose. D’habitude, il joue un tennis à risque. Je le connais plutôt bien. On s’est beaucoup joués (le Serbe a désormais un avantage 17-2).
Mais j’ai trouvé qu’il a très bien joué, ne m’a pas laissé beaucoup de temps, il voulait me mettre en position inconfortable, défensive. Il a sur faire ça pendant un set, un set et demi. Puis je me suis adapté à la vitesse de sa balle. J’ai bien servi quand j’en avais besoin aussi. J’ai dû me battre pour cette victoire, j’en suis content. C’est satisfaisant de l’emporter contre un adversaire en grande forme.
« Tout le monde ne peut pas dire qu’il est peut-être le meilleur au monde dans ce qu’il aime »
Vous êtes monté en intensité, et vous avez aussi joué avec la foule…
On veut tous amener de l’intensité. C’est aussi pour cela que les gens viennent nous voir. Ils veulent du bon tennis, vous voir engagé dans le match. Le court Arthur-Ashe, c’est un court où il faut amener de l’énergie. Ça c’est clair. Il y a une atmosphère électrique. Surtout les matchs où l’écart est serré. La foule était dedans, il y avait du bruit, c’était bien. Je me nourris de ça.
Alors que vous êtes en quête de record, que voulez-vous que les gens retiennent de vous ?
C’est une bonne question. Mais je ne pense pas que l’on ait le temps… Je deviens philosophe sur ces sujets (il sourit) ! Je veux d’abord que les joueurs, hommes et femmes, me voient principalement comme quelqu’un qui donne tout sur le terrain. Quelqu’un qui a peut-être inspiré d’autres à élever leur niveau. Quelqu’un qui vit selon les vraies valeurs de la vie : apprécier le moment, être reconnaissant du fait que je pratique le sport que j’aime vraiment et que j’ai beaucoup de succès. Tout le monde ne peut pas dire qu’il est peut-être le meilleur au monde dans ce qu’il aime. »
