US Open (H) – Carlos Alcaraz abandonne, Félix Auger-Aliassime se qualifie pour les demi-finales de l’US Open

Le choc de la jeune garde a accouché d’un énorme flop. Dans un stade Arthur-Ashe rapidement résigné, Félix Auger-Aliassime a donné la leçon à Carlos Alcaraz pendant un set et demi avant que l’Espagnol, blessé, n’abandonne, mardi soir en quarts de finale de l’US Open (6-3, 3-1, a.b).

S’ils sont tous les deux nés au XXIe siècle, Auger-Aliassime (21 ans) et Alcaraz (18 ans) sont loin de partager la même expérience du très haut niveau. Alors que le premier dispute à New York son 13e Majeur (le 10e dans le tableau principal) et participait déjà là à son deuxième quart de finale consécutif, deux mois après celui à Wimbledon perdu contre Matteo Berrettini, le second, de trois ans son cadet, est encore un novice à ce niveau, lui qui n’avait jamais joué le moindre match en Grand Chelem avant cette saison.

Trop diminué pour combattre

À cette altitude qu’il découvre, le prodige espagnol a manqué d’air. Déjà apparu fatigué, physiquement et mentalement, au tour précédent face à Peter Gojowczyk, celui qui avait créé la sensation vendredi dernier en éliminant le numéro 3 mondial Stefanos Tsitsipas n’a pas eu les jambes ni le jeu pour perturber « FAA ».

À l’exception du jeu à 5-3, au premier set, où il s’est procuré trois balles de débreak (aucune convertie), le protégé de Juan Carlos Ferrero n’a jamais semblé en mesure de renverser une rencontre dont le scénario s’est très vite dessiné. Trop peu efficace sur ses engagements (66 % de points remportés derrière sa première balle), pas suffisamment patient à l’échange et vite atteint physiquement, Alcaraz est parti bien trop souvent à la faute (16 fautes directes et seulement 9 coups gagnants) pour espérer quoi que ce soit.

Breaké d’entrée de deuxième set, le 55e mondial – il sera 38e lundi – a fait appel au kiné au changement de côté suivant. Une bande adhésive, qui dépassait de son short, recouvrait une partie de sa cuisse gauche alors qu’un strap était également posé sur ses abdominaux.

Quelques instants plus tard, après un nouveau jeu perdu, il s’avançait vers le filet pour serrer la main de son adversaire, trop diminué pour continuer à combattre comme il l’avait si bien fait depuis le début de la quinzaine. Le public new-yorkais, d’abord abasourdi par l’annonce de son abandon, se reprit rapidement pour lui offrir une ovation bien méritée.

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