Tête de série n°1, la première d’Holger Rune à Montpellier

L’an dernier, il y a eu Carlos Alcaraz et les autres. Mais chez les autres, un wonder boy a fait parler de lui en la personne d’Holger Rune. À tout juste 19 ans, le Danois a fait preuve d’un bouillant tempérament et d’un tennis enthousiasmant. Il a conquis son premier titre sur le circuit à Munich avant d’enchaîner à Stockholm et de connaître une fin de saison en apothéose avec une victoire au Rolex Paris Masters en battant en finale Novak Djokovic, excusez du peu.

« C’était le plus grand moment de ma carrière, et même de ma vie, pour l’instant, reconnaît-il sans peine. C’était énorme de voir que je pouvais jouer à ce niveau et battre ce genre d’adversaires (Wawrinka, Hurkacz, Rublev, Alcaraz, Auger-Aliassime et donc Djokovic). » Le boss du circuit, il regrette de n’avoir pas pu l’affronter de nouveau à l’Open d’Australie, barré par Andrey Rublev en huitièmes de finale. « J’avais vraiment envie de le rejouer, même s’il a montré un niveau extraordinaire en Australie. Je ne peux pas dire que je l’aurais de nouveau battu, mais je serais rentré sur le court avec une grosse envie. Mais cela aurait été un des matches les plus difficiles que j’aurais eu à jouer. »

« Je sens que mes adversaires ont encore plus envie de me battre que l’an dernier, mais c’est OK. »

Holger Rune

Les défis, Rune aime leur faire face. À commencer par celui d’assumer le statut d’homme à battre. « C’est ce qui se passe. Je sens que mes adversaires ont encore plus envie de me battre que l’an dernier, mais c’est OK. Je sais que si je ne suis pas à 100 %, je peux perdre. Ce sera à moi de faire en sorte d’arriver sur le court dans les meilleures conditions, de savoir m’adapter et de trouver des solutions face à mes adversaires. »

Patrick Mouratoglou prolonge à ses côtés

Présent à Montpellier (tournoi à suivre en direct sur L’Équipe Live) pour la première fois de sa carrière, Rune y étrenne aussi le dossard de tête de série n°1. « Je suis encore jeune et je ne considère pas que je dois gagner à chaque fois. Mais c’est un joli challenge. Cela faisait partie de mes objectifs d’arriver sur un tournoi en tant que tête de série n°1. C’est sympa, je dois m’y habituer. » En tout cas, le n°10 mondial n’en fait pas un gage de victoire absolu et reste prudent. « Il faut déjà se concentrer sur le premier match qui sera contre Marc Andrea Huesler qui m’a déjà battu (le Suisse mène 2-0 dans leurs face à face). Je vais surtout faire en sorte de me concentrer sur chaque match avant de voir plus loin. »

Pour cela, il pourra compter sur les conseils de Patrick Mouratoglou qui a décidé de prolonger son engagement à ses côtés alors qu’il ne devait suivre le jeune prodige que jusqu’à la fin de la saison dernière. « Tout se passe bien avec Patrick. Il forme une bonne équipe avec Lars Christensen (son coach historique) et ma mère. Je suis très content d’avoir cette équipe autour de moi. »

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