Tennis – WTA – Miami – Iga Swiatek signe une quinzième victoire de suite et se qualifie pour les demies à Miami

La place de n°1 mondiale qui l’attend lundi, à la publication du prochain classement WTA, n’a pas assouvi la soif de succès d’Iga Swiatek. Au contraire, la Polonaise, propulsée à ce rang en raison de la retraite d’Ashleigh Barty, a trouvé là une très belle raison de prolonger son invincibilité. Elle voudrait fêter cette couronne par un titre à Miami et, pour le moment, elle se donne les moyens d’y parvenir.

Comme les autres avant elle sur ce tournoi floridien, Petra Kvitova a rendu les armes en deux sets (6-3, 6-3), mercredi soir, en quarts de finale. La Polonaise ne laisse que des miettes et ça fait un moment que ça dure. Elle n’a plus perdu depuis le 16 février et une défaite à Dubaï face à Jelena Ostapenko. Ensuite, elle a enchaîné un titre à Doha puis un autre à Indian Wells avant de signer quatre victoires à Miami.

Une bonne gestion des efforts

En tout, la joueuse de 20 ans seulement en est donc à 15 succès de suite et montre, en poursuivant cette série, qu’elle a plutôt bien géré sa nouvelle situation. « J’ai beaucoup de choses à digérer en ce moment et à travailler, disait-elle après avoir verrouillé la place de n°1 mondiale en battant samedi Viktorija Golubic. Je vais me concentrer sur cela. Si je fais du bon travail, le résultat sera le fruit de ce travail. »

Ce travail consiste à savoir, aussi, gérer ses efforts dans ce tourbillon de victoires. À la veille de son quart de finale, elle ne s’est ainsi pas entraînée, son équipe estimant qu’elle devait avant tout récupérer. Face à Coco Gauff au tour d’avant, elle avait commencé à sentir que les efforts consentis lors de ces semaines à gagner commençaient à peser. « Le jour où j’ai joué contre elle, la fatigue m’a rattrapée », glissait-elle après sa victoire contre Kvitova.

C’est surtout mentalement que la vainqueure de Roland-Garros 2020 a pu se sentir lasse. Parce que physiquement, aucun pépin à signaler malgré son enchaînement de ses dernières semaines. « Mon corps va bien. Je veux voir où est la limite et comment y faire face. » Pour le moment, rien ni personne ne semble capable de l’arrêter. Jessica Pegula, qui a rendez-vous avec elle en demies, est prévenue.

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