Tennis – Justice – À son procès, Boris Becker assure ne pas savoir où sont ses trophées de Wimbledon

L’ancien champion allemand de tennis Boris Becker, 54 ans, a assuré, lors de son procès pour faillite au tribunal de Southwark à Londres, ce jeudi, qu’il ne savait pas où étaient les trophées des tournois de Wimbledon qu’il a remportés à trois reprises.

Devant la cour londonienne, il a cependant assuré qu’il rendrait ses trophées s’il savait où ils se trouvaient. Il avait remporté son premier tournoi du Grand Chelem sur le gazon londonien en 1985, à seulement 17 ans. L’ex- joueur allemand a conclu ne pas être en mesure à l’heure actuelle de les localiser.

« Les trophées ne représentent pas tant que ça quand on joue »

Boris Becker, lors de son procès pour faillite, à Londres.

L’Allemand a par ailleurs indiqué avoir encore en sa possession « beaucoup » des récompenses et de souvenirs amassés en 15 ans sur le circuit. « Pour les joueurs, ce qui compte, c’est la victoire », a rappelé l’ancien numéro 1 mondial. « Les trophées ne représentent pas tant que ça quand on joue », s’est-il justifié pour expliquer la perte de ces coupes, tout en avouant vouloir les avoir « pour les montrer à ses enfants ».

Becker avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses

Dans ce procès, le sextuple vainqueur de tournois du Grand Chelem est jugé pour 24 chefs de poursuites relatifs à sa banqueroute, liée à un prêt de 3,5 millions d’euros d’une banque privée, Arbuthnot Latham. Il lui est reproché de ne pas avoir remis à ses créanciers neuf trophées et médailles de son illustre palmarès sur le circuit professionnel.

Parmi les neuf distinctions sur lesquelles les créanciers auraient aimé mettre la main figurent deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, deux trophées de l’Open d’Australie et sa médaille d’or aux JO, gagnée en 1992.

Boris Becker avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses pour 700 000 livres (840 000 euros) pour pouvoir rembourser une partie de ses dettes tout en tentant de remettre la main dessus.

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