Tennis – ATP – Monte Carlo – Alejandro Davidovich Fokina après sa victoire contre Grigor Dimitrov : « Je me suis poussé dans mes limites »

Comment appréciez-vous cette qualification pour votre première finale en carrière, qui plus est en Masters 1000 ?
Je crois que c’est difficile à décrire. Il y a un peu tous les sentiments mélangés. Je suis heureux de ce que j’ai fait aujourd’hui (samedi), la bataille mentale que j’ai livrée contre Grigor (Dimitrov). Il a très bien joué dans le troisième set. Quand j’étais à 0-2 et qu’il a encore eu des balles de break, je me suis poussé dans mes limites et j’ai réussi. J’ai continué à croire en moi, plus et encore plus. Sur chaque point, je me suis dit que j’avais une chance et je l’ai fait.

Parlez-nous un peu de la façon dont vous avez géré la frustration après la perte du deuxième set, alors que vous avez servi pour le match à 5-4 ?
Depuis le début de ce tournoi, je suis mentalement focus sur le fait de jouer chaque point, sans autre pensée. J’ai fait cela contre Djoko, même quand je mène un set et 4-2 et qu’il débreake. Après ce match, je me suis dit : « Ne parle pas de choses qui ne te concernent pas ». Quand Grigor gagne le deuxième set, je suis allé aux toilettes, j’ai fait reset. J’étais fatigué, il jouait bien, moi pas très bien à ce moment-là. Mais je me suis dit qu’il fallait jouer chaque balle, d’abord mettre la balle dans le court. Je suis fier d’avoir réalisé cela.

Vous avez beaucoup travaillé l’aspect mental avec votre coach depuis l’intersaison. En quoi cela a consisté ?
On a beaucoup travaillé pour savoir comment appréhender ces moments-là dans un match. En début de saison, j’en ai eu beaucoup de ce type de matches, que j’aurais pu gagner et que j’ai finalement perdus. L’idée principale c’était de croire en moi, d’insister dans cette voie, peu importe les résultats, l’évolution au classement. Prendre du plaisir, rester concentré seulement sur mon jeu et continuer à le construire.

Vous allez jouer contre Stefanos Tsitsipas. Vous aviez dû vous retirer face à lui ici-même l’an passé en quarts de finale, puis vous avez perdu à Rotterdam cette année. Comment voyez-vous cette finale ?
L’an passé à Monte-Carlo, ce n’était peut-être pas mon moment pour gagner ce match. À Rotterdam, c’était très serré (7-5, 6-7 [1], 6-4), j’ai eu mes chances pour l’emporter. Après la semaine que je viens de vivre ici, je suis vraiment préparé pour disputer cette bataille. Peu importe qui gagne ou qui perd, je veux apprécier de me pousser encore jusqu’au bout.

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