Tennis – ATP – Miami – Daniil Medvedev se sentait « comme un poisson sur le sofa » après sa défaite à Miami

« On vous a senti très fatigué lors de cette rencontre perdue contre Hurkacz. Que s’est-il passé ?
Je ne me sentais pas au mieux tout le match. Après les gros points, je ne retrouvais pas mon souffle assez vite. Ça peut arriver mais dans le deuxième set, il y a un moment où je me suis senti vraiment étrange. Je n’en connais pas vraiment la cause, peut-être la chaleur… Mais je me sentais malade, fatigué et il y a eu ce long jeu (onze minutes quand il est breaké au deuxième set) où je n’arrivais plus à servir. Et après dans les vestiaires, je crampais beaucoup.

Vous avez demandé l’intervention du physio, qu’est-ce qu’il vous a donné ?
Je ne suis pas sûr, je pense que c’étaient des électrolytes ou quelque chose comme ça. C’est allé vite parce qu’on ne voulait pas interrompre le jeu. Il est venu et il m’a donné un truc. On ne sait jamais. Peut-être que ça va être un truc magique qui va marcher. Mais bien sûr, ça ne marche pas comme ça. D’habitude pour ce genre de chose, je n’appelle personne mais là je ne me sentais vraiment pas bien et j’avais besoin d’essayer quelque chose.

« Pour moi, il était plus important de gagner le match en lui-même que de devenir numéro 1 en gagnant ce match »

Et maintenant, comment vous sentez-vous ?
Fatigué mais mieux. Dans le vestiaire, j’ai commencé à cramper. Tous mes muscles ont eu des crampes, des crampes, des crampes. J’étais comme un poisson sur le sofa. Mais ce n’est rien de sérieux. Le soir, vous vous sentez déjà mieux. J’essaie toujours de repousser mes limites que ce soit à l’entraînement ou sur le court. Parfois, sur le plan physique, je ne suis pas le plus fort. J’essaie, je travaille et je suis sûr que je vais revenir plus fort.

Vous jouiez sur ce match la place de n°1 mondiale, ça vous a mis plus de pression ?
Pour être honnête, non. Je sais qu’Hubert peut jouer du grand tennis. Pour moi, il était plus important de gagner le match en lui-même que de devenir numéro 1 en gagnant ce match. Je l’ai plus vu comme un bonus. Donc je n’ai pas l’impression d’avoir été stressé ou quoi que ce soit. J’ai joué beaucoup de matches où j’avais l’impression, des matches différents et ce n’est pas comme si quelque chose de nouveau s’était passé aujourd’hui (jeudi). »

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