Tennis – ATP – Indian Wells – Alexander Zverev sur son pétage de plombs à Acapulco : « Le pire moment de ma vie »

« Trois semaines après votre pétage de plomb à Acapulco, que retenez-vous de ce moment peu glorieux de votre carrière ?
C’était le pire moment de ma carrière. C’était embarrassant pour moi. Ça l’est toujours, quand je marche dans le vestiaire, etc. Ce n’est pas un sentiment agréable. On fait tous des erreurs. Je suis un être humain. Je peux vous assurer que ça ne se reproduira jamais. C’était sans aucun doute le pire moment de ma vie, de ma carrière. J’espère que les gens pourront me pardonner, qu’ils comprendront qu’on subit une grosse pression mentale, qu’il se passe des choses sur le court qu’ils ne voient pas et que nous sommes tous humains. Ce n’est pas facile pour moi en ce moment, mais je mérite que ça ne le soit pas. Je dois faire mieux. Je dois apprendre de ça. Et je dois faire en sorte que ça ne se reproduise plus jamais. Ça dépend de moi. Je vais essayer de tenir cette promesse faite à moi-même.

Qu’allez-vous mettre en place pour éviter que ça ne se reproduise ?
Je travaille déjà mentalement, de la méditation, etc. Il y a des situations de stress. On passe tous par des situations de stress dans la vie et dans le sport. Je ne suis pas le premier, je ne serai pas le dernier. Je sais qui je suis, ceux qui me connaissent bien savent qui je suis. Ils savent que ça ne représente pas qui je suis. C’était un mauvais moment sur le terrain. J’avais joué jusqu’à 5 heures du matin. Le même jour, je suis revenu pour jouer un double. Je suis quelqu’un qui donne tout sur le court, peu importe que ce soit un simple ou un double. Beaucoup de top joueurs en simple n’auraient pas mal vécu de perdre en double. Je ne suis pas comme ça. Je veux faire le maximum dans tout ce que j’entreprends. Ça a peut-être pris le dessus sur moi. J’étais fatigué, physiquement et émotionnellement. Malgré ça, je me battais. Faire des erreurs amène de la frustration, mais ça n’excuse en rien mon comportement. Je me suis excusé, mais je ne peux pas revenir en arrière.

« J’ai frappé la chaise de l’arbitre avec ma raquette, ce qui est horrible. Ce que j’ai dit est horrible. Mais je ne voulais faire de mal à personne. »

Avez-vous été surpris, après avoir été exclu du tournoi d’Acapulco, de n’être sanctionné que d’une suspension avec sursis par l’ATP ?
Je pense que l’ATP a regardé d’autres cas similaires passés. Il y a parfois eu des violences physiques avec la même procédure que pour moi. Ce que j’ai fait est extrêmement grave, il n’y a pas d’excuse, mais je n’aurais jamais blessé quelqu’un. J’ai frappé la chaise de l’arbitre avec ma raquette, ce qui est horrible. Ce que j’ai dit est horrible. Mais je ne voulais faire de mal à personne. L’ATP a regardé les précédents similaires et a appliqué la même sanction.

Vous risquez deux mois de suspension en cas de récidive jusqu’en février 2023. Cela va-t-il avoir un impact sur votre comportement général sur le court ?
Si je recommence, ils auraient tort de ne pas me suspendre ! C’est aussi simple que ça. Si je recommence, ça voudra dire que je n’ai pas appris. Tout le monde mérite une deuxième chance dans la vie, tout le monde fait des erreurs, mais si tu les répètes, ça signifie que tu n’as pas appris. Si ça m’arrive à nouveau, il faudra me suspendre. Mais je ferai tout pour que ça ne se reproduise pas, dans l’année qui vient et jusqu’à la fin de ma carrière. »

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