Stéphane Houdet raconte sa chute à Roland-Garros
En plus de quinze ans de carrière, Stéphane Houdet (52 ans) n’avait jamais vu ça. « Tomber de mon fauteuil, ça m’est déjà arrivé, mais tomber du fauteuil parce qu’il se casse en deux en plein match, c’est une première », regrettait-il mardi après sa défaite au premier tour face au Japonais Takuya Miki (6-4, 6-2).
En cause, cette chute au milieu du premier set, alors que le triple champion paralympique servait à 4-4. Son fauteuil, en carbone, s’est cassé d’un coup. « C’est la preuve que le tennis-fauteuil est un mélange de sport mécanique et de tennis. En sept ans je n’ai jamais eu le moindre problème et là, la selle s’est décollée du châssis, c’est incroyable. »
Malgré une réparation à l’aide de rivets, le 17e joueur mondial, de retour d’une suspension de quinze mois pour trois no-shows lors de contrôles antidopage, s’est finalement incliné après 2 h 4′ de jeu. Les dernières chances françaises reposent sur Pauline Déroulède, facile vainqueure de la Japonaise Shiori Funamizu, 12e mondiale, pour son entrée en lice (6-4, 6-2).
La 18e joueuse mondiale aura fort à fort en quarts de finale face à la numéro 1 mondiale néerlandaise Diede De Groot, tombeuse mardi au premier tour de la Française Emmanuelle Mörch (6-2, 6-2). Chez les hommes, Frédéric Cattaneo (19e) a cédé en deux sets face au quatrième joueur mondial, le Belge Joachim Gérard (6-1, 6-0).
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