Rolex Paris Masters – Daniil Medvedev sait qu’il va devoir « s’adapter » au jeu de Novak Djokovic

« Vous avez fait une démonstration face à Alexander Zverev. Pensez-vous qu’il faudra faire autre chose face à Novak Djokovic ?
Quand ça réussit, on n’a pas trop envie de changer. Mais attention, le score ne reflète pas vraiment ce qui s’est passé sur le court. À un moment, j’étais mené 2-1 avec deux balles de break à sauver. Parfois perdre un break peut faire perdre la confiance. Le premier set, c’est important. Le moment crucial, c’était ce jeu. Et ensuite, je breake derrière. C’est là que j’ai gagné en confiance et que j’ai commencé à avoir une meilleure lecture de son jeu, à savoir ce que je devais faire pour gagner des points. J’ai essayé d’exploiter ça et je pense y être arrivé.

« Je sais qu’il y a des choses que je vais pouvoir répéter et utiliser contre Novak (après la finale de l’US Open) »

Vous allez retrouver Novak Djokovic en finale, un joueur avec qui vous êtes au coude-à-coude (Djokovic mène 5-4 dans leurs affrontements).
Ce n’est pas si important, à moins que l’on soit à 8-0, par exemple. Quand on est plus ou moins sur un pied d’égalité dans les Grands Chelems, chaque match vous aide tactiquement et mentalement. La finale de l’Open d’Australie m’a aidé à préparer celle de l’US Open. Je sais qu’il y a des choses que je vais pouvoir répéter et utiliser contre Novak. Mais on sait qu’il est un joueur capable de s’adapter aux circonstances. Sans ça, il n’en serait pas là aujourd’hui. Il va forcément changer quelque chose dans son jeu et c’est moi qui vais devoir m’adapter. C’est le tennis !

Vous avez dit que c’était un joueur que vous aimiez affronter. Vous pouvez développer ?
Déjà, quand j’étais jeune, je le regardais à la télé. La première rencontre en Coupe Davis était magique parce que je n’avais pas idée de ce que serait ma carrière. C’était incroyable avec quelque chose comme 5 000 personnes dans le stade et tout le monde était derrière lui. J’avais juste trois mecs sur le banc qui étaient avec moi. C’était drôle à vivre. Ensuite, la plupart du temps, quand je l’ai joué, il était n°1. C’est toujours une sensation incroyable et un gros challenge, j’aime bien ça. Et maintenant, je sais que si on se retrouve, c’est que nous sommes en finale. Et ça veut dire qu’on a fait un bon tournoi tous les deux. Donc je suis très content de le voir dimanche sur le court. »

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