Roland-Garros – Roland-Garros : « l’enfer et le paradis » de Marc Rosset

« L’addition aurait été sévère »

« Ça me paraît relativement clair. Surtout sur terre battue. Vous vous souvenez de mon revers ? Bon, ben, voilà, ça résume tout ! Quand on voit comment il martyrisait Roger côté revers, et je suis loin d’avoir le revers de Roger… Ça aurait été une boucherie. Il y a pas mal de joueurs contre lesquels je n’aurais pas été ridicule mais contre Nadal, l’addition aurait pu être sévère. Bien sûr que j’aurais pu gagner quelques jeux grâce à mon service et à mon coup droit. Mais aucune chance sur la durée. Autant je peux imaginer des « combines » pour gêner Djoko, comme par exemple slicer très bas sur son coup droit, autant contre Nadal, je sèche. »

« On est à 2-2 et ça ne peut pas en rester là »

« Il faut décider une fois pour toutes qui est le plus fort en Suisse. (Rire) Parce qu’on en est à 2-2 avec Federer dans nos face-à-face et ça ne peut pas en rester là. De manière générale, j’aurais bien aimé jouer un des grands d’aujourd’hui sur une surface vraiment rapide comme à mon époque. Par exemple, je me demanderai toujours si Nadal aurait gagné Wimbledon ou si Djoko l’aurait gagné autant de fois avec le gazon de l’époque. Bien sûr, je n’aurai jamais la réponse mais ça m’intrigue. Après, ça m’aurait amusé de jouer Tsitsipas, même sur terre. Parce que j’aime bien son jeu d’attaquant de fond de court (comme le mien) et que ça aurait pu être un match spectaculaire pour les spectateurs. »

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