Roland-Garros (F) – Roland-Garros : Iga Swiatek ne ressentira « aucune pression » en finale
« Qu’avez-vous ressenti juste après la balle de match ?
C’était irréel. D’un côté, je sais que je peux jouer un très bon tennis, mais de l’autre c’est quand même une surprise d’être à ce stade du tournoi. Je n’aurais jamais imaginé être en finale, c’est fou. Mais depuis le début du tournoi, je crois en moi. Reste qu’à la fin du match, j’étais un peu submergée par tout ça. J’étais tellement excitée que j’ai même jeté une balle au public, même si je n’en avais pas le droit. J’étais tellement heureuse que je ne m’en suis rendu compte qu’après.
Est-ce que vous réalisez que vous n’êtes plus qu’à une victoire d’un titre en Grand Chelem ?
C’est difficile à croire, en fait. Je pense que ça va me rattraper après le tournoi. Pour l’instant, je vis juste un rêve éveillé. Je ne veux me concentrer que sur le prochain match, en double. Je savourerai plus tard. Là, je suis encore en plein rush d’adrénaline, donc c’est difficile d’y croire. Je sais que remporter la finale sera très difficile, quelle que soit mon adversaire, ce sera une joueuse expérimentée qui a déjà vécu cette situation. Forcément, je serai l’outsider et ce sera un match difficile. Alors, oui, pour l’instant je vais rester concentrée.
« Je n’ai que 19 ans et il peut encore se passer beaucoup de choses dans les prochaines années. »
Vous avez annoncé récemment que vous considériez ces deux prochaines années comme un test et que selon vos résultats, vous pourriez arrêter le tennis et reprendre vos études. On dirait que l’Université s’éloigne, non ?
Tout de suite, ce serait difficile de prendre une décision car j’ai l’impression de pouvoir faire de grandes choses en tennis. Et je veux me concentrer entièrement là-dessus. Mais je n’ai que 19 ans et il peut encore se passer beaucoup de choses dans les prochaines années. On verra. Peut-être que je vais avoir une incroyable soif d’apprendre. Mais je ne vais vraiment pas prendre une décision maintenant. Continuer les études pendant ce tournoi et même après, ce serait quand même difficile. Je vais donc me concentrer sur le tennis autant que possible. On verra le reste plus tard. Mais, encore, si je fais quelques finales de Grand Chelem, ce sera impossible de faire autre chose que le tennis pour garder ce niveau.
Vous n’avez pas encore eu un match difficile. Pensez-vous que cela peut être un désavantage en finale ?
En général, je suis le genre de joueuse qui joue mieux sous pression. Si je la maîtrise, je me dis que tout va bien se passer dans le match. Mais si j’ai eu des matches faciles, c’est parce que je suis restée très concentrée. Je n’ai jamais laissé mes adversaires pouvoir jouer leur meilleur tennis et j’espère que je pourrai aussi le faire en finale. Que je perde ou que je gagne, l’important sera d’avoir joué mon meilleur tennis. Être en finale, c’est déjà un très bon résultat, donc je n’ai vraiment aucune pression. »
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