Roland-Garros (F) – Coco Gauff a tout tenté en finale de Roland-Garros, mais « Iga Swiatek était juste trop forte »

« Étiez-vous tendue au moment de commencer le match ?
Pas vraiment, non. En fait, j’ai commencé à me tendre après la perte des premiers jeux. Mais après avoir perdu le premier set, j’étais déjà dans un autre état d’esprit. Mais ce qu’il faut souligner, c’est qu’Iga était juste trop forte aujourd’hui (samedi). Bien sûr, à certains moments, j’aurais pu mieux jouer. Mais elle ne vous donne rien du tout. Chaque fois que je pensais avoir frappé une bonne balle, elle faisait en sorte que ce ne soit pas le cas. C’est pourquoi elle est sur une telle série (35 victoires). En tout cas, je suis contente car j’ai fait de mon mieux.

Avez-vous déjà affronté une meilleure joueuse ?
Je ne pense pas. Je veux dire, peut-être Ashleigh Barty, mais elle ne joue plus. Mais quand elle jouait, elle et Iga étaient déjà probablement les deux plus difficiles à battre. Malgré tout, je suis heureuse de les avoir jouées. Elles m’ont aidée à devenir meilleure car après les avoir affrontées, je retournais m’entraîner avec la volonté d’atteindre leur niveau. Maintenant, je sais ce que c’est qu’est le niveau d’un n°1 qui a 35 victoires derrière elle. Et je sais ce que je dois faire pour m’en approcher. J’espère qu’on se rejouera en finale et que le résultat sera différent.

« Je ne voulais pas pleurer sur le court, mais je savais que, victoire ou défaite, j’allais le faire. Je me sens heureuse et triste et ce n’est pas facile à gérer. »

Coco Gauff

À la fin du match, on vous a vu verser des larmes. Elles étaient le résultat de votre déception, d’autre chose ?
En fait, je ne savais pas comment gérer mes émotions et les larmes sont arrivées. Je ne voulais pas pleurer sur le court, mais je savais que, victoire ou défaite, j’allais le faire. Je me sens heureuse et triste et ce n’est pas facile à gérer. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.

On sent que votre famille est très importante pour vous.
Oui, c’est le cas. Mon frère est venu voir le match et je pense que c’est à cause de lui que j’ai pleuré. Je voulais la victoire pour moi, mais je savais aussi qu’ils (les personnes de sa famille) la voulaient terriblement pour moi. Et après le match, mon petit frère pleurait et je me sentais mal. J’essayais de lui dire que ce n’était qu’un match de tennis. Et comme il pleurait, je pleurais. Et tout le monde s’est mis à pleurer. Mais ce n’était pas tellement à cause de la défaite. Ils m’ont vu en détresse, alors que je suis d’habitude plutôt joyeuse. Me voir dans cet état les a blessés, plus que la défaite. »

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