Open d’Australie (H) – « Je me sens bien, je joue très bien », annonce Novak Djokovic avant l’Open d’Australie

« Vous démarrez votre Open d’Australie lundi contre Jérémy Chardy. Comment abordez-vous ce match ?
J’ai un très bon record contre Jérémy, ça aide (le Serbe mène 13-0 et n’a jamais perdu le moindre set). Ça fait un moment que je ne l’ai pas affronté. C’est un joueur très expérimenté, sur le circuit depuis longtemps. Son jeu est basé sur un gros service et un gros coup droit. Avoir disputé l’ATP Cup et joué quatre matches, deux simples et deux doubles, sur la Rod Laver Arena, c’est une bonne préparation pour l’Open d’Australie. C’est bien d’avoir quelques matches dans les jambes. J’ai un bon bilan en nocturne à Melbourne donc j’attends ça avec impatience. Je me sens bien. Je joue très bien.

La Rod Laver Arena est le court qui vous a le plus réussi durant votre carrière. Que représente-t-il pour vous ?
C’est une histoire d’amour ! Peut-être pas comme Rafa avec Roland-Garros, mais je me sens de plus en plus à l’aise sur ce court à chaque fois que je reviens. Plus tu gagnes, plus tu es en confiance et mieux tu te sens sur le court. Quand j’ai pénétré sur ce court pour mon premier entraînement cette année, j’ai repensé à certains souvenirs de l’an passé et d’autres années où j’ai gagné ici. C’est un sentiment très agréable, ça donne beaucoup de confiance. C’est l’endroit où je dois être. C’est là qu’historiquement j’ai pratiqué mon meilleur tennis. J’espère vivre encore une année fructueuse.

Je le respecte pour son tennis. Mais en dehors du court, je n’ai pas beaucoup de respect pour lui, pour être honnête

Djokovic à propos de Nick Kyrgios

Nick Kyrgios vous a interpellé sur Twitter au début de la quarantaine. Que pensez-vous de lui ?
Je l’ai déjà dit, je pense qu’il fait du bien au sport. Il est différent. Il gère son tennis, sur le court et en dehors, à sa propre manière, authentique. Chacun a la liberté et le droit de s’exprimer comme il l’entend. Je le respecte pour son tennis. Je pense qu’il est très talentueux. Il a un jeu très costaud. Il a prouvé par le passé qu’il avait les armes pour battre les meilleurs joueurs du monde. Mais en dehors du court, je n’ai pas beaucoup de respect pour lui, pour être honnête. Je n’en dirai pas plus. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire, sur lui, sur ce qu’il dit ou sur ce qu’il essaie de faire.

Il y aura des fans durant toute la quinzaine. Vous ont-ils manqué ?
Le public me manque, c’est certain. Je crois que c’est pareil pour tous les joueurs de tennis, pour tous les sportifs même. Les spectateurs sont l’une de nos plus grandes sources de motivation. Ils nous donnent de l’énergie et de la force. Mais la situation des douze derniers mois nous a tous obligés à nous adapter et à accepter le changement. On espère que ce n’est que temporaire. Il y aura des fans ici pour l’Open d’Australie, ce qui change de la plupart des autres tournois. Ça ne sera pas plein, bien sûr, mais c’est déjà ça. A mon âge et à ce stade de ma carrière, j’ai besoin de me nourrir de l’énergie du public. Jouer dans un stade vide, c’est très étrange. »

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