Open d’Australie (H) – « Ça m’inquiète un peu », avoue Rafael Nadal, touché au dos avant le début de l’Open d’Australie

« Vous n’avez pas pu disputer l’ATP Cup cette semaine à cause d’une gêne dans le bas du dos. Comment vous sentez-vous à deux jours de votre premier tour à l’Open d’Australie ?
Pas très bien, forcément, sinon j’aurais joué l’ATP Cup. Ça fait 15 jours que j’ai mal au dos. On en est là. J’ai à nouveau essayé de servir un peu aujourd’hui (dimanche). Je fais tout ce que je peux pour être prêt. C’est tout ce que je peux dire. Aujourd’hui, j’espère toujours continuer à m’améliorer et j’espère être prêt.

Quel est le problème exactement ? Quel est le pourcentage de chances que vous ne jouiez pas mardi ?
Je ne connais pas le pourcentage. Je ne pense pas à ça pour l’instant. Je pense au fait qu’on est dimanche. Il reste lundi et je joue mardi. Non, je ne pense pas à ne pas jouer. La question, c’est de savoir dans quel état je vais commencer le tournoi. Je me suis très bien entraîné pendant de nombreuses semaines. Forcément, je suis déçu de ce qu’il s’est passé ces deux dernières semaines. Les sensations positives que j’avais il y a deux semaines et demie ont un peu disparu, bien sûr.

Je n’ai pas pu m’entraîner comme j’aurais voulu ces dix derniers jours. Et je ne me sens toujours pas très bien au niveau du dos. Mais je m’entraîne à nouveau. J’ai fait beaucoup de choses pour récupérer. Ce n’est rien de grave, mais le muscle est encore raide donc c’est difficile d’être libéré dans mes mouvements. On fait le maximum. Mon kiné est ici, les docteurs, tout le monde m’aide du mieux possible. J’espère être prêt, c’est tout. Je sais que les choses peuvent vite changer. Je vais rester positif et continuer à faire tout ce que je peux.

Tout ce que je peux faire, c’est me donner une chance d’être compétitif pour démarrer le tournoi, puis me donner une chance de franchir ce premier tour contre Djere pour gagner quelques jours et continuer à essayer d’aller mieux

Vous avez déjà été blessé en débutant un Grand Chelem avant d’aller en deuxième semaine, parfois de gagner. Comment situez-vous cette blessure par rapport aux précédentes ?
J’ai de l’expérience avec ça, c’est sûr. Ce n’est pas la situation idéale de commencer un tournoi avec des problèmes, surtout un tournoi aussi exigeant, au meilleur des cinq sets. Qu’est-ce qui peut ou ne peut pas se passer dans les deux prochains jours ? C’est la question. Tout ce que je peux faire, c’est rester positif, travailler sur ma récupération et espérer que la situation s’améliore. Je ne peux rien dire de plus aujourd’hui. Ce n’est pas une blessure sérieuse, mais c’est quelque chose qui traîne de nombreux jours. Ça m’inquiète un peu, bien sûr.

Comment vous êtes-vous blessé ? La douleur est-elle permanente ?
J’ai commencé à la sentir après un entraînement à Adélaïde. Au début, le muscle était juste un peu raide, mais au bout d’un moment j’ai senti que c’était plus rigide que d’habitude. Quand les jours passent et que le problème ne disparaît pas, on trouve des solutions. C’est ce qu’on a fait et c’est ce qu’on continue à faire. Ce n’est pas dramatique. Ces choses arrivent. Ça m’est déjà arrivé par le passé. Tout ce que je peux faire, c’est me donner une chance d’être compétitif pour démarrer le tournoi, puis me donner une chance de franchir ce premier tour contre Djere (56e mondial) pour gagner quelques jours et continuer à essayer d’aller mieux.

La surface empire-t-elle la situation ?
On ne va pas recommencer un débat là-dessus. C’est la même chose tous les ans, non ?

La quarantaine peut-elle être responsable de cette blessure ?
Je ne sais pas. Je n’ai pas envie de penser à ça. C’est arrivé. Je n’aime pas me trouver des excuses. Quand les choses arrivent, elles arrivent. Il faut trouver un moyen de s’en sortir. »

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