Open d’Australie (F) – Serena Williams rappelle que « la mobilité a toujours été une de (ses) forces »

« Depuis le début du tournoi, votre mobilité impressionne. Vous avez expliqué que cela avait été un gros chantier durant l’intersaison…
Et pas uniquement durant cette période, car en fait je n’ai pas eu tout le temps que j’aurais souhaité pour travailler à cause de ma blessure au tendon d’Achille. Mais nous en avons beaucoup parlé avec Patrick (Mouratoglou, son coach). C’est juste que depuis la reprise, je n’avais pas pu la mettre en pratique. Mais une fois que j’ai été en mesure de jouer correctement, cela faisait sens de travailler dessus et de l’inclure dans mon jeu. Mais, de toute façon, la mobilité a toujours été une de mes forces et c’est plus naturel pour moi de bien se déplacer que le contraire. J’ai l’impression de retrouver quelque chose que j’avais perdu. Je suis très heureuse de retrouver cette dimension dans mon jeu. Je pense que je me concentrais sur d’autres aspects du jeu et que j’avais un peu oublié ce qui était une de mes forces.

« Je suis douée pour frapper fort et pour frapper des centaines de balles »

À 3-3 dans le deuxième set, il y a eu ce point fabuleux avec 20 frappes sur le service de Simona Halep qui vous a donné balle de break. Et encore un échange de 12 frappes pour breaker. Depuis quand ne vous étiez-vous plus sentie aussi dominante dans de longs rallyes ?
Je dirais… 1926! Oui, l’été 1926! Mais vous savez, j’ai toujours été plutôt bonne dans les rallyes. Et il faut que je fasse avec mes points forts. Je suis douée pour frapper fort et pour frapper des centaines de balles. Il faut aussi que je l’accepte.

« Il y a peut-être un peu plus de pression quand le public est là »

Que vous inspire le fait d’affronter Naomi Osaka en demi-finale ?
C’est évidemment une très bonne joueuse et je m’attends à ce que ce soit difficile. Mais le plus important pour moi est d’être en demi-finale. Et en demi-finale, surtout en Grand Chelem, peu importe le nom de votre adversaire. Personne n’est à ce niveau par hasard donc il faudra être prête.

Il y aura peut-être du public dans le stade pour votre demi-finale. C’est quelque chose que vous espérez ?
Je suis partagée. Bien sûr, j’aime jouer devant du public. Mais en même temps, c’est sympa aussi de ne pas en avoir. Il y a peut-être un peu plus de pression quand le public est là. L’un ou l’autre, cela me va. »

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