OM : avec Sampaoli, c’est déjà loco !
Jorge Sampaoli a décroché sa deuxième victoire en deux matchs avec l’Olympique de Marseille samedi face à Brest (3-1). Un succès obtenu, encore une fois, en toute fin de rencontre pour une équipe marseillaise qui retrouve un peu de folie.
Sampaoli a remporté ses deux premiers matchs avec l’OM
Les supporters de l’Olympique de Marseille retrouvent le sourire. Avec l’arrivée de Jorge Sampaoli sur le banc, l’OM a renoué avec cette folie qui plaît tant dans la cité phocéenne, où l’intérim de Nasser Larguet avait plongé ses habitants dans une sorte de léthargie. Le formateur avait surtout oeuvré à resserrer les liens dans le vestiaire, ce qui a sans doute son importance aujourd’hui, mais pour ce qui était du terrain, l’émotion et les frissons avaient peu à peu disparu.
Le Sampaoli time !
Après une victoire arrachée en fin de match contre Rennes (1-0) mercredi pour sa première sur le banc marseillais, Sampaoli a récidivé samedi face à Brest (3-1). Rejoint à la 71e minute sur un but de Lilian Brassier, qui avait répondu à l’ouverture du score d’Arkadiusz Milik juste avant la pause (45e+1), l’OM l’a emporté grâce à deux belles réalisations de Florian Thauvin et Michaël Cuisance aux 88e et 93e minutes. Un scénario qui aurait à coup sûr enflammé le Vélodrome si le stade avait pu accueillir ses supporters.
Sur la pelouse, les Olympiens n’ont pas eu besoin de la présence de leurs fans en tribunes pour laisser exploser leur joie. «C’était un match important et ce sont des buts qui rassemblent. Ma célébration, c’était pour souhaiter bienvenue et bon anniversaire au coach» , a confié Thauvin, qui s’est jeté dans les bras de son nouvel entraîneur après son but pendant que ses partenaires célébraient avec rage ce tournant décisif. La confirmation d’une complicité naissante avec l’Argentin et d’une rage de vaincre qui semble se propager dans le groupe.
D. Payet – «comme avec Bielsa»
Cette folie, l’OM en avait besoin pour ne pas tomber dans une fin de saison endormie et sans ambition au classement. Elle fait aussi ressurgir certaines images du passé. Celles d’une équipe marseillaise imprévisible sous les ordres d’un certain «El Loco» Marcelo Bielsa, qui a beaucoup influencé le nouveau coach olympien. «Comme avec Marcelo, on a l’impression que ça peut basculer d’un côté comme de l’autre, tellement on donne, on ne calcule pas, a déclaré Dimitri Payet au micro de Canal+ après la rencontre. Pour l’instant, ça bascule de notre côté, on va s’en réjouir.» Cela va-t-il durer ?
Les émotions reviennent, mais l’heure n’est pas à l’emballement alors que Marseille est remonté provisoirement à la 5e place, un point devant Lens qui affronte Metz ce dimanche (15h). Les Phocéens ont bien conscience que tout est loin d’être parfait dans le jeu. «Le coach nous apporte un système qu’on a encore du mal à maîtriser. Ils sont sortis trop facilement de notre pressing» , reconnaît Thauvin. «Il faut continuer à travailler car notre première mi-temps n’a pas été celle qu’on voulait» , admet Payet. En attendant, Sampaoli a déjà transmis sa rage à son équipe et ramené des sourires sur le Vieux-Port. Et c’est déjà beaucoup.
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