Noah 83 dans « L’Équipe » (3/15) : « Il faut que j’arrive à tenir la quinzaine »

10 mars 1983 : l’équipe de France vient de franchir le premier tour de Coupe Davis en Russie. Yannick Noah parle de ses buts à venir dans les prochaines semaines.

« Des objectifs, on s’en fixe à chaque début de saison. Sans savoir, bien sûr, si on va pouvoir les tenir. Je voudrais arriver dans les cinq premiers et m’y maintenir. Et puis, bien sûr, je vais également tenter d’être au meilleur de ma forme pour les grands rendez-vous. En Coupe Davis, je pense qu’on a une bonne carte à jouer cette année, et qu’on aura encore une bonne carte à jouer dans les années à venir. Je suis toujours aussi motivé par la Coupe Davis mais pas plus que par les rendez-vous du Grand Chelem. Les autres tournois, c’est moins motivant. Parfois, tu y viens pour en préparer un autre que tu t’es fixé comme objectif.

À Wimbledon, il se trouve que je n’ai jamais vraiment marché, je n’ai pas confiance en moi, c’est normal. C’est idiot de dire que j’ai fait une croix sur Wimbledon. Je ne ferais pas ce métier-là si je réagissais comme ça. J’ai un service qui doit me permettre de marcher sur ce genre de surface. Il faut que je trouve un enchaînement systématique service-volée sur mes deux balles d’engagement, que je me conditionne aussi sur le retour.

Roland-Garros ou Flushing, c’est différent. Si tu restes parmi les deux derniers qualifiés, ça veut dire quelque chose. À Roland, je peux faire quelque chose. Il faut que j’arrive à tenir la quinzaine, que je reste dans le tournoi. Je veux me préparer au maximum pour les Internationaux de France. Je jouerai Nice, Monte-Carlo et Hambourg. Mais je n’irai pas à Rome la semaine avant les Internationaux. Ça me laissera un bon moment pour me préparer à Roland-Garros. »

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