Luca Van Assche, battu par Novak Djokovic à Banja Luka : « Je suis sur le bon chemin »
« Quel est le sentiment qui domine à la fin de ce match ?
Bah, pour l’instant, c’est un peu de la déception quand même. Je suis un compétiteur, donc quand je perds, je suis déçu. Après, ça reste un match super intéressant. Jouer le n°1 mondial, devant son public, c’est toujours une belle expérience. Forcément, il y a la déception d’avoir perdu, mais sentir que je pouvais rivaliser, cela donne beaucoup de confiance.
On a le sentiment que vous êtes entré sans aucune peur dans ce match, que vous l’avez appréhendé finalement comme un autre ?
Non. Il y a eu tout de même une approche différente. Je ne peux pas dire que jouer Novak Djokovic, je le prépare de la même manière qu’un premier tour en Challenger ! Je ne voulais surtout pas être spectateur du match. J’ai beaucoup de respect pour lui, la carrière qu’il a eue, mais je ne voulais surtout pas entrer dans le match en le prenant pour un Dieu vivant. Je voulais entrer en sachant que j’avais mes chances. Je ne voulais pas avoir de regrets à la fin.
Que se dit-on quand on gagne un set face à Novak Djokovic, au tie-break, à la bagarre ?
Je me suis juste dit que c’était mieux de l’avoir gagné que de l’avoir perdu (sourire). Mais je savais très bien qu’il en fallait un autre pour le battre. J’ai commencé le deuxième set déterminé, en voulant continuer ainsi. Je n’avais encore jamais joué à ce niveau-là et voir que je pouvais rivaliser, ça m’a donné de la confiance, de l’énergie.
« Faire trois sets, rivaliser 2 h 40 avec le n°1 mondial, ça donne de la confiance »
Qu’est-ce qui fait alors la bascule en sa faveur dans les deux autres sets ?
Je pense avoir un tout petit peu baissé de niveau dans les deux autres sets, mais c’est surtout lui qui a provoqué cela. Il a mieux joué aussi. C’était un gros combat, ça aurait pu tourner dans un sens comme dans un autre. J’ai le break au début du troisième, c’est un peu dommage…
Avez-vous des regrets justement de ne pas avoir pu confirmer ce break ?
Non. Je considère que j’ai tout donné. Il y a toujours des trucs que tu peux mieux faire, mais dans l’ensemble, j’ai saisi ma chance, même s’il y a des moments où j’aurais peut-être pu m’engager plus. Mais avec toutes les émotions autour de ce match, ce n’était pas facile.
Vous découvrez depuis peu le très haut niveau, qu’est-ce qu’un match comme celui-là peut vous apporter pour la suite ?
C’est une grande expérience pour la suite et ça peut m’apporter beaucoup de choses. Faire trois sets, rivaliser 2 h 40 avec le n°1 mondial, ça donne de la confiance. Ça montre que je suis sur le bon chemin. Je sors de ce tournoi dans un très bon état d’esprit. ça donne envie de retourner au travail. »
