Ligue des Champions : l’équipe type des 1/8es de finale aller

Niklas Süle (Bayern Munich) : défenseur central de formation, l’Allemand évoluait cette fois-ci sur le flanc droit de l’arrière-garde bavaroise contre la Lazio. Un repositionnement qui a fait merveille. Très offensif, contrairement à ses habitudes, Süle a su combiner avec Musiala et Sané pour les mettre en position de tir.

Marquinhos (Paris Saint-Germain) : pour son premier rendez-vous XXL en tant que capitaine du PSG et sans Thiago Silva, le Brésilien n’a pas déçu. Patron de sa défense, il avait demandé un esprit collectif à ses partenaires avant le match. Il a été écouté. Sur le terrain, il a également été irréprochable, stoppant même une balle de 4-2 en toute fin de match. Rassurant, il a très vite invité ses partenaires à ne pas répéter les erreurs de relâchement de 2017 lors de la victoire parisienne au Camp Nou.

Pepe (FC Porto) : à 37 ans, l’ancien pensionnaire du Real Madrid retrouvait un vieil ami à l’Estadio do Dragão : Cristiano Ronaldo. L’occasion pour le défenseur de rappeler que, malgré son âge, il est encore capable de parfaitement museler des attaquants évoluant à la Juventus. « On a eu quatre jours pour préparer le match. On a bien étudié l’adversaire. On n’a pas juste été bons dans la récupération, on a aussi fait un pressing haut », a-t-il déclaré après la rencontre.

Ferland Mendy (Real Madrid) : il a été le grand sauveur d’un Real Madrid dominateur mais trop inoffensif face à une Atalanta réduite à dix dès la 17e minute de jeu. Très offensif, il a été bien plus recherché par ses coéquipiers que son pendant droit (Lucas Vazquez). A l’origine de l’expulsion de Remo Freuler, l’ancien Lyonnais a évité une grosse déception aux siens en catapultant le cuir au fond des filets de Gollini. Et du droit s’il vous plait !

Marco Verratti (Paris Saint-Germain) : le PSG redoutait d’aborder ce rendez-vous sans Neymar, ni Angel Di Maria. Au final, le club de la capitale sait faire sans ses deux offensifs. En revanche, quand petit hibou n’est pas là, ça se voit tout de suite (les Monégasques peuvent en témoigner). Positionné en numéro 10, il a profité du pressing lâche des Blaugranas pour percer les lignes catalanes et alimenter les attaquants. Inimitable quand il s’agit de trouver des solutions offensives dans les espaces réduits, son amour de passe pour Mbappé sur l’égalisation parisienne est un modèle du genre.

Leandro Paredes (Paris Saint-Germain) : devenu un des titulaires indiscutables de l’ère Pochettino, l’Argentin profite de cette promotion pour emmagasiner du temps de jeu et de la confiance. Déjà encensé pour sa qualité de passe avant le match face au Barça, Paredes était attendu face à un adversaire plus coriace. Il a répondu présent au Camp Nou. Avec Verratti, ils ont imposé leur rythme au milieu à l’heure où Gueye flirtait avec un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. Précieux avec son jeu long, il a, comme l’Italien, été aussi passeur décisif pour Kean.

Bernardo Silva (Manchester City) : si Manchester City se trouve en position très favorable pour se qualifier pour les quarts de finale, c’est en grande partie grâce au milieu offensif portugais. Face au Borussia Mönchengladbach (2-0), l’ex-Monégasque a été buteur (de la tête !) et passeur décisif. De quoi confirmer sa très bonne forme actuelle puisqu’il est impliqué sur cinq buts lors de ses six derniers matches avec les Citizens (2 réalisations, 3 assists).

Leroy Sané (Bayern Munich) : élu homme du match contre la Lazio, l’ailier supersonique a fait très mal aux Romains. Percutant de par ses dribbles, l’ancien Citizen y est allé de son but et a joué un rôle décisif dans le but contre son camp inscrit par Acerbi.

Erling Haaland (Borussia Dortmund) : si quelques Sévillans ne le connaissaient pas encore, le Norvégien s’est chargé de faire les présentations. Phénomène révélé en Ligue des Champions avec Salzbourg, Haaland continue d’impressionner tous les observateurs. Rapide et agile malgré son imposant gabarit, le Scandinave a explosé Séville à lui tout seul. Alors que les deux formations étaient à égalité, il a planté un doublé permettant au BVB de s’imposer sur le fil en Andalousie (3-2). Cette saison, Haaland c’est 8 buts inscrits en 5 matches de Ligue des Champions.

Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain) : quelle soirée pour le natif de Bondy au Camp Nou ! Attendu au tournant en raisons de l’absence de Neymar, le champion du monde 2018 devait prendre les responsabilités qu’il réclamait tant. Il ne s’est pas privé pour le faire. Tout lui a réussi ce soir-là. Presque tous ses dribbles sont passés -Sergiño Dest en fait encore des cauchemars-, tous ses choix ont été payants et il s’est payé le luxe de marquer le Barça au fer rouge avec un triplé. Une prestation XXL vue en mondovision qui a donné le ton de ces huitièmes de finale. De quoi lui redonner le sourire après avoir souvent rendu de pâles copies ces derniers mois.

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