Ilkay Gündogan, l’homme qui tombe à pic pour Manchester City

Manchester City est sur un nuage. Après un début de saison maussade, le ciel est bleu et totalement dégagé pour les pensionnaires de l’Etihad Stadium qui n’ont plus connu la défaite depuis le 21 novembre dernier et le revers face à Tottenham (2-0). Les hommes de Pep Guardiola restent ainsi sur une série de 21 matches sans défaite toutes compétitions confondues. De plus, les 14 dernières rencontres des Citizens se sont soldées par une victoire. Les Mancuniens occupent ainsi la tête du classement de Premier League avec 50 points au compteur, soit cinq de plus que MU (2e), et un match de moins que leurs principaux concurrents.

Plus décisif que d’habitude

Toutes les conditions sont ainsi réunies pour que Manchester City puisse tenter de remporter ce titre. Et dans ce climat plutôt serein, plusieurs éléments tirent leur épingle du jeu à l’image d’Ilkay Gündogan. Cette saison, l’Allemand âgé de 30 ans apporte son expérience et ses qualités à son équipe. Après un début de saison mitigé (2 buts), il est en train d’aider grandement les Skyblues ces dernières semaines. Depuis la mi-décembre, le milieu a marqué neuf buts, dont deux dimanche lors du choc face à Liverpool (il a aussi manqué un penalty contre les Reds, ndlr). Au total, il en est à 11 buts (2 assists) lors de cet exercice 2020-21.

Il s’agit de son meilleur bilan depuis son arrivée en Angleterre. Ce qui fait de lui l’un des hommes en forme de l’équipe de Pep Guardiola et un atout majeur dans la conquête de divers trophées comme nous l’explique Salim Baungally, journaliste à RMC Sport et spécialiste du football anglais. «Il est revenu à son meilleur niveau. Aujourd’hui, il est en forme, il n’est pas blessé. C’est bête, mais Gündogan, on l’a tous connu régulièrement ou assez souvent blessé. Il ne l’est plus. Il n’est pas blessé, son équipe a besoin d’un leader et il revient en forme. C’est un cercle vertueux qui se forme avec lui. Aujourd’hui, au même titre que Ruben Dias, il est devenu un incontournable absolu alors qu’avant, il faisait partie d’une sorte de rotation. »

Un leader dont City avait besoin

L’ancien du BVB a aussi su prendre le pouvoir au sein d’une formation qui avait besoin d’un patron. « Avec De Bruyne et Ruben Dias, il fait partie des ces joueurs cadres. Gündogan encore plus cette année. Il revient en super forme au bon moment. Le début de saison a été catastrophique pour Manchester City, ça s’est très mal passé pour eux. À un moment donné, c’était le pire départ de l’histoire d’une équipe coachée par Pep Guardiola. Donc ça allait très mal. Il y a eu des petits changements. Ruben Dias a intégré pleinement l’équipe et il est devenu un joueur clé en défense. De Bruyne est revenu en forme avant de se blesser. Ce qui a entraîné des petits changements tactiques. Cette blessure a profité bizarrement à João Cancelo. Dans ce système, il joue plus haut. Pas en phase défensive, car il joue arrière droit. Mais en phase offensive, il repique dans l’axe et devient un autre milieu de terrain à vocation plus défensive.»

Il poursuit : «ce qui permet à Gündogan de jouer plus haut et d’être plus décisif. À travers les buts qu’il marque de plus près, comme on l’a vu contre Liverpool, ou de plus loin. Il est redevenu bon quand City avait besoin de quelqu’un pour être bon. Offensivement parlant, Phil Foden, il y a des séquences où il va être génial et d’autres moins. Pareil pour Riyad Mahrez, Raheem Sterling et Gabriel Jesus. Sergio Agüero et Kevin De Bruyne sont blessés, il fallait un leader et ce leader est Gündogan.» Une excellente nouvelle pour Pep Guardiola et ses troupes qui vont affronter Swansea mercredi en FA Cup avant de retrouver Tottenham samedi, la dernière équipe à les avoir battus. Mais avec un Ilkay Gündogan au sommet de son art, la donne pourrait être différente cette fois-ci…

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