Holger Rune pense « être capable de gagner Roland-Garros »
« Comment avez-vous géré l’annulation de votre match du deuxième tour contre Gaël Monfils ?
Je dormais déjà quand ça a été annoncé. Mon téléphone a sonné et c’était pour me l’annoncer. Le jour du match, j’ai programmé une séance d’entraînement de deux heures et demie où on a essayé de jouer de vrais points, de faire un set complet pour garder le rythme d’un jour de match. Du coup, j’étais quand même fatigué en fin de journée. Et le jour off suivant, c’était plus tranquille.
C’est quelque chose que vous aviez déjà vécu à l’US Open. Cette expérience avait pu vous servir ?
J’y ai repensé, oui. Ce genre de situation n’est jamais évident. Jouer le deuxième match vous permet de rester dans le rythme, de continuer à rentrer dans le tournoi. Mais c’est comme ça, il n’y a rien à faire… Il faut prendre les choses comme elles viennent. Comme je l’ai dit, essayer de rythmer la journée comme s’il y avait un match. Le positif, c’est que j’avais encore plus d’énergie aujourd’hui (samedi). Finalement, ça a plutôt bien tourné pour moi. Maintenant, on reprend le cours normal des choses.
« Par chance, je n’ai pas laissé beaucoup d’énergie sur les courts depuis le début du tournoi »
On sait que vous êtes le premier à croire en vous. Pensez-vous pouvoir gagner Roland-Garros cette année, ou savez-vous que vous allez gagner Roland-Garros cette année ?
C’est la grande question. L’avenir le dira, on verra. Honnêtement, je crois que j’en suis capable. Mais, encore, il faudra que je joue mon meilleur tennis, que j’ai le meilleur état d’esprit et que je prenne les matches les uns après les autres. Par chance, je n’ai pas laissé beaucoup d’énergie sur les courts depuis le début du tournoi. Je pense que je peux jouer encore mieux, ce qui est plutôt bon signe. Mais les matches vont devenir de plus en plus durs à partir de maintenant et il faut que je monte aussi d’un cran. Oui, l’avenir le dira. J’y crois, mais cela n’est pas suffisant, il faut se donner les moyens de rendre ça possible. Oui, l’avenir le dira. »
