Guerre en Ukraine : ça se gâte à Chelsea…

Il est l’un de ceux vers qui les regards se sont tournés lorsque le conflit entre l’Ukraine et la Russie a éclaté. Oligarque russe propriétaire de Chelsea, Roman Abramovich n’a pas tardé à réagir. Pas médiatiquement, puisque le communiqué des Blues sur la situation en Ukraine a été plus que bref, mais du point de vue organisationnel. Le patron de Chelsea a en effet confié la gestion de son club aux administrateurs de la fondation caritative des Blues.

Un choix censé protéger les intérêts du club londonien et qui n’a pas bouleversé ses acteurs, à l’instar du coach Thomas Tuchel. « Je pense que cela ne changera rien pour moi au quotidien. Je suis en contact étroit avec Marina Granovskaia et Petr Cech pour diriger l’équipe première, apporter ma contribution, m’en occuper et donner le meilleur de moi-même pour gagner des matchs de football », déclarait-il au lendemain de l’annonce officielle des Blues.

Du rififi en interne

Mais aujourd’hui, alors qu’Abramovich fait partie des personnes impliquées dans les négociations entre Russes et Ukrainiens en Biélorussie (l’homme d’affaires assure aux médias qu’il ne s’agit pas d’un plan de communication visant à redorer son image), le Telegraph et le Times annoncent que l’organisation des Blues risque de bientôt poser un problème. Au moins deux des six administrateurs auxquels la gestion de Chelsea a été confiée menacent de démissionner. La raison ? Beaucoup estiment qu’il ne s’agit pas de la meilleure organisation pour le fonctionnement d’un club.

Le Times rajoute que l’annonce officielle, survenue samedi dernier, a été réalisée sans que les administrateurs soient suffisamment prévenus en amont. De plus, le média indique que la coach de l’équipe féminine du club, Emma Hayes, fait partie des administrateurs et qu’il y a donc un conflit d’intérêts potentiel. Face à cette situation, le club assure aux administrateurs souhaitant plier bagage qu’il ne leur en tiendra pas rigueur et qu’il se mettra à la recherche d’un autre système de fonctionnement le cas échéant.

Un remue-ménage interne qui a fini par attirer l’attention de la Charity Commission, organisme chargé de surveiller le bon fonctionnement des fondations. « Nous avons contacté l’organisme de bienfaisance pour obtenir des informations et, conformément à nos conseils, l’organisme de bienfaisance a également fait un rapport à la Commission. Nous ne pouvons pas commenter davantage pour le moment », a indiqué l’un des régulateurs de l’instance. La suite au prochain épisode.

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