Félix Auger-Aliassime, battu au premier tour de Roland-Garros : « Je me bats un peu avec mon corps »

« Votre blessure à l’épaule droite est-elle la raison principale de votre défaite ce lundi contre Fabio Fognini pour votre entrée en lice à Roland-Garros ?
Mon épaule ne va pas bien, mais ce n’était pas cela le problème. Je me suis senti mal hier soir (dimanche soir), j’ai mal dormi. Je me suis réveillé ce matin en me battant avec plusieurs trucs, en me disant : « Ce n’est pas possible, je suis malade pour le match. » J’ai essayé de m’échauffer, voir un médecin, voir ce que je pouvais prendre. J’avais des crampes, je n’arrivais plus à bouger. Je n’étais pas sûr de devoir essayer, ou d’arrêter, je ne savais pas. Il faut que je me remette. Je joue avec des antidouleurs. J’essaie de m’en tirer. J’espère que cela va aller mieux.

Est-ce un mal récurrent ?
Je dois comprendre pourquoi j’ai été malade. Il y a une semaine, à Lyon, j’ai aussi été malade. Il faut que je fasse un point, que je comprenne quelques trucs, que je fasse toute une série d’analyses. Je ne suis pas en bonne santé, dernièrement. Je me bats un peu avec mon corps, pour essayer de jouer, de m’entraîner. Le jeu a été difficile. On va voir comment se passent les jours à venir. J’espère pouvoir être de retour et en bonne santé bientôt. J’espère que cela ira vite et que je pourrai jouer dans deux ou trois semaines, par exemple sur gazon. La prochaine fois que je serai sur le terrain, j’ai envie d’être dans une bonne forme.

« C’est une période difficile mais il n’y a pas de panique à avoir »

Mentalement, comment gérez-vous cette période ?
C’est une chose de perdre, de mal jouer, c’est pesant. Mais de ne pas se sentir bien dans son corps aussi, c’est difficile. Mais ça va, j’essaie de ne pas trop m’en faire, de ne pas paniquer. Il reste encore des tournois cette année, beaucoup de tournois. Je suis confiant que si les choses vont bien à nouveau, je pourrais bien jouer, et connaître de bons moments sur le court cette année encore. C’est une période difficile mais il n’y a pas de panique à avoir.

Étiez-vous nerveux ou tendu à l’approche de Roland-Garros, qui est un tournoi qui vous tient particulièrement à coeur ?
Non, je ne pense pas. On peut émettre toutes les hypothèses. Personnellement, je ne pense pas que c’est de la nervosité. Ce n’est pas mon premier Roland-Garros, ce n’est pas un premier Grand Chelem pour moi. C’est juste que je ne suis pas dans une bonne forme, c’est tout. Je pense que je ne sentais pas de nervosité exagérée ces derniers jours ou ce matin en me levant. C’est juste que je n’étais pas bien dans mon corps. »

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