FC Barcelone-PSG : le naufrage défensif des Blaugranas

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Un cauchemar. Le FC Barcelone a vécu une horrible soirée ce mardi soir au Camp Nou face au Paris SG (1-4, 8e de finale aller de Ligue des Champions). Et la défense blaugrana risque de longtemps être hantée par les accélérations de Kylian Mbappé et les ballons dans le dos de Leandro Paredes et Marco Verratti. L’image de Gerard Piqué tentant de le retenir par le maillot sur une occasion parisienne en seconde période en disait long. Le défenseur central du Barça, qui faisait son retour à la compétition après de longs mois d’absence, a bien tenté de jouer son rôle de leader, comme le montre sa prise de bec avec Antoine Griezmann, et ses dégagements souvent réussis sur coups de pieds arrêtés.

Mais, comme ses partenaires défensifs, il a été mis en difficulté comme rarement, à l’image de son intervention ratée sur le deuxième but parisien. Sergiño Dest en tête. Le jeune latéral international américain, opposé à Mbappé, a souffert le martyr sur son côté. Toujours en retard, il n’a jamais réussi à prendre la mesure du champion du monde 2018, étant le premier à céder sa place. Clément Lenglet, non plus, n’a pas été au niveau. L’international tricolore a plusieurs fois été laissé sur place, sur la première réalisation de Mbappé et le troisième but de Moise Kean. En souffrance.

Tout le monde a flanché…

Jordi Alba a lui souffert face au travail défensif de Kean pour monter comme à son habitude et trouver sa connexion habituelle avec Lionel Messi, étant par ailleurs souvent pris dans son dos par les attaquants adverses. Marc-André ter Stegen, qui a sorti trois ou quatre occasions franches du PSG, a longtemps retardé l’échéance, mais cela n’a évidemment pas suffi. Pointer uniquement du doigt la défense serait nier la responsabilité d’un Sergio Busquets impuissant, d’un Ousmane Dembélé aux replis défensifs pas toujours incisifs ou d’un Lionel Messi incroyablement discret. La défaillance collective est totale et de taille. Et les critiques pleuvent, forcément.

«Si tu ne mets pas de taquets à des joueurs comme Mbappé de temps en temps… Mbappé a joué comme s’il était à l’entraînement. (…) Ce Barça est une équipe sans vie», a lancé Luis Suárez Miramontes, légende du club déçue, dans les colonnes de As. La presse espagnole remet également Ronald Koeman en cause, notamment sa décision de ne pas modifier son schéma tactique et de trop patienter pour procéder à des changements alors que la supériorité parisienne était criante. Ce revers de taille et cette dégringolade collective n’arrangeront en tout cas pas la situation du Barça, en très grande difficulté institutionnelle, en attendant les élections présidentielles en mars.

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