Droits TV : Vincent Labrune défend le choix Amazon et répond sans détour à Canal +

C’est officiel depuis la semaine passée, la Ligue de Football Professionnel a attribué les droits TV de la Ligue 1 et 2 à Amazon, Canal + et beIN Sports pour la période 2021-2024. Une annonce qui a fait grand bruit. Longuement interrogé par L’Équipe, le patron de la LFP Vincent Labrune a expliqué l’arrivée du géant du commerce en ligne dans le paysage audiovisuel du football français.

«Notre boulot c’est de préparer le futur à travers des réformes ambitieuses sur le moyen terme. Dans cette logique-là, Amazon est le choix de la raison. Il faut arrêter de dire qu’Amazon est invisible. De notre point de vue, c’est tout le contraire. On se projette sur 2025-2030. Amazon va remettre la Ligue 1 au centre de la vie quotidienne des Français. On semble oublier qu’Amazon est le carrefour du mode de consommation des fans qui ont moins de moyens. Amazon, ce n’est pas un acteur qui n’existe pas, ce n’est pas Téléfoot (la chaîne lancée et arrêtée très vite par Mediapro) qui part de zéro. C’est un outil qui est reçu par 10 millions de foyers en France, le double des foyers abonnés à Canal + », a-t-il lâché.

Serein dans le dossier Canal +

Se montrant très confiant sur cette future collaboration avec l’entreprise qu’il voit devenir un acteur majeur des droits TV ailleurs en Europe et dans le monde aussi, le président de l’instance dirigeante du football professionnel français a également rassuré sur sa solvabilité alors que les écuries de Ligue 1 et 2 sont encore, pour certaines, traumatisées par l’échec et le fiasco Mediapro. Enfin, il a profité de ce long entretien dans les colonnes du quotidien sportif pour envoyer un message clair et fort à Canal + qui, quelques heures après l’annonce du choix Amazon, avait annoncé sa volonté de se désengager.

«Les déclarations d’intention, les menaces ou la politique-fiction, tout ça c’est très bien. Mais à un moment donné, il y a les faits et le monde réel. La réalité est très simple. On a un contrat avec beIN Sports (332 millions d’euros annuels et une sous-licence à Canal +) qui n’a pas manifesté, à date, sa volonté de le résilier. J’ajouterai à ce sujet, comme l’a rappelé le gouvernement, qu’un contrat est fait pour être respecté. Les dernières décisions de justice sont toutes en notre faveur», a-t-il conclu, jugeant que le lot détenu par Canal +, qu’il juge impossible à remettre en cause, reste «très attractif». Le message est passé.

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