Coupe Davis – Rinderknech : « Je suis resté concentré sur l’objectif »

« Comme tout le staff, vous portez le drapeau ukrainien sur la manche du survêtement…
C’est important. C’est une décision d’équipe pour soutenir ce pays. On pense à eux.

C’était un match piège, vous vous en êtes sorti…
Je l’avais dit, ce n’est pas un mauvais joueur. Je savais qu’il était accrocheur, qu’il avait beaucoup d’âme quand il joue pour son pays. Je suis bien rentré dans le match, mais il a évolué dans son plan de jeu au deuxième set, il a tenté des choses, pour essayer de me prendre de vitesse. Mais je suis resté concentré sur l’objectif. Je ne suis plus le rookie, j’ai un peu plus d’expérience. Je gagne le match sur la gestion, pas forcément sur le niveau.

Vous avez eu deux balles de set à sauver dans la deuxième manche en prenant vos responsabilités…
J’aime bien la citation :  »Plier mais ne pas rompre. » C’était un moment où je ne jouais pas forcément bien. Je me suis dit :  »Concentre-toi sur tes services ». Et je reviens à 40-40. Pas de raison de s’affoler. Et derrière, je finis sur deux meilleurs jeux. Ça n’a pas été mon meilleur tennis, mais il y a eu de bonnes choses par moments. J’ai été solide sur les balles de break. Il peut être solide en retour, si à la fin c’est moi qui marque le jeu, il ne s’est rien passé…

« J’adore jouer pour la France, je prends du plaisir, je m’éclate »

Arthur Rinderknech

Y a-t-il eu un peu de tension ? Vous étiez parfois fébrile en coup droit… 
Il y a eu des passages compliqués, j’ai parfois forcé, mais lui a réussi à faire les coups qu’il fallait au deuxième set. Je n’ai pas le souvenir d’avoir joué beaucoup de deuxièmes balles dans cette manche. En coup droit, il a beaucoup tenté. Mais je suis resté sur mes intentions et je gagne en deux sets sans passer par un tie-break. Ça prouve que tout s’est bien passé.

C’est votre première victoire en simple en Coupe Davis…
J’adore jouer pour la France, je prends du plaisir, je m’éclate. S’il faut repartir dans le cinquième match, j’y vais ! J’ai essayé d’être intelligent avec le public, de ne pas trop perdre de l’énergie là-dessus, tout en puisant quand il le fallait. J’ai plutôt bien géré. Mais c’était très cool. »

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