Cinq choses à savoir sur Alessandro Florenzi


1 – Il a été élu meilleur jeune de Serie B en 2011/2012 avec Crotone

Né et formé à l’AS Rome qu’il a rejoint à 11 ans, Alessandro Florenzi a dû attendre son vingtième anniversaire pour disputer ses premières minutes avec le maillot giallorosso en remplaçant la légende Francesco Totti contre la Sampdoria, le 22 mai 2011. Encore un peu juste pour performer en Serie A, le capitaine de la Primavera (l’équipe de jeune de l’AS Roma) rejoint Crotone la saison suivante en Serie B pour s’aguerrir.

Principalement positionné au milieu de terrain, le Romain s’éclate en enchaînant les bonnes prestations mais aussi les buts. Onze dont deux de la tête malgré sa taille modeste (1m73), un ciseau et un coup franc magistral. À la fin de la saison, il est logiquement élu meilleur jeune de Serie B et convainc l’AS Roma, et son entraîneur de l’époque Zdenek Zeman, de le conserver la saison suivante où sa carrière se lancera définitivement.

2 – Il avait promis le brassard de capitaine de l’AS Roma à Edin Dzeko

Après la retraite de Franceso Totti en 2017 et le départ de Daniele De Rossi vers Boca Juniors en 2019, ce fut au tour d’Alessandro Florenzi d’avoir l’honneur et la lourde responsabilité de porter le brassard de capitaine du club romain.

Très apprécié et respecté des supporteurs, malgré une brouille passagère avec les tifosi de la curva sud, le Romain de sang et de cœur était pourtant prêt à céder ce privilège à son coéquipier Edin Dzeko, en instance de départ lors de l’été 2019. « Florenzi m’a promis : « Si tu prolonges, je te donne le brassard de capitaine. » Quand j’ai signé, il m’a dit: « Il est à toi. » Mais j’ai répliqué en lui disant qu’il restera notre capitaine, et que nous sommes tous avec lui », avait révélé l’attaquant bosnien sur Roma TV.

Finalement, cette promesse sera indirectement tenue lors du prêt de Florenzi au FC Valence en janvier 2020. Outre cette anecdote, le futur Parisien avait touché le cœur du grand public quand il avait réalisé une course folle en tribunes après un but contre Cagliari, le 21 septembre 2014, pour embrasser sa grand-mère. Florenzi était aussi très apprécié de ses coéquipiers et notamment de Nicolo Zaniolo, pour qui il était un mentor.

3 – C’est un couteau-suisse sur le terrain avec une mentalité impeccable

Pisté par le PSG pour occuper le poste de latéral droit, l’international italien a la particularité d’être polyvalent. S’il préfère évoluer plus haut et de manière très offensive, Florenzi n’a jamais rechigné à défendre et à changer de poste selon les besoins de ses entraîneurs, et cela sans rechigner. Lors de son passage à Crotone, son entraîneur de l’époque, Leonardo Menichini, lui avait demandé si cela lui posait problème de jouer latéral, Florenzi lui avait répondu : « Mister, je peux même jouer gardien si vous voulez ! » Une nouvelle preuve de son exemplarité et de sa mentalité impeccable, comme la fois où il avait déclaré après sa première titularisation chez les Giallorossi : « courir fait partie de mon métier, je suis payé pour ça. Il y a des gens qui font beaucoup plus que nous et gagnent beaucoup moins ».

C’est Rudi Garcia qui l’a affectueusement surnommé « mon couteau suisse » et qui l’a véritablement installé au poste d’arrière droit en 2015. Florenzi a aussi disputé l’Euro 2016 au poste de piston droit dans le système en 3-4-1-2 d’Antonio Conte. D’ailleurs, depuis 2012, Florenzi a été impliqué dans 55 buts (25 buts, 30 passes décisives), ce qui fait de lui le « latéral » le plus prolifique du marché sur cette période.

AS Roma Alessandro Florenzi

AS Roma Alessandro Florenzi

Pourtant, le joueur a lui-même reconnu que ces performances irrégulières à ce poste d’arrière droit lui avait coûté sa place à l’AS Roma et son brassard de capitaine. Mais comme à son habitude, Florenzi a accepté cette situation sans broncher comme en témoigne sa déclaration sur Sky Sport Italia : « J’ai placé l’AS Roma avant ma propre personne. Malgré mon manque de temps de jeu, j’ai continué de m’entraîner à deux mille à l’heure, sans dire un mot, en essayant de respecter les rôles. C’est fondamental pour moi. Il faut respecter les rôles et les gens, leur travail. L’entraîneur était très clair. Et je dois dire une chose, à mon avis Fonseca est l’un des plus grands entraîneurs que j’ai eu, footballistiquement parlant. Le problème est qu’il ne m’aime pas particulièrement à ce poste d’arrière droit. Il attendait plus de moi que de quiconque. Mais j’ai une excellente relation avec lui. »

4 – Il a réalisé l’un de ses meilleurs matchs en carrière contre Neymar au poste d’arrière droit

Malgré les interrogations sur son véritable niveau en tant qu’arrière droit, lui le milieu axial de formation, Florenzi a tout de même réalisé des prestations mémorables à ce poste. D’ailleurs, l’un de ses meilleurs matches en carrière a été justement réalisé à ce poste, le 16 septembre 2015, lors d’une affiche de Ligue des champions entre l’AS Roma et le FC Barcelone à l’Olimpico.

Directement opposé à Neymar et Jordi Alba, Florenzi avait réalisé une véritable masterclass ce soir-là… Et des deux côtés du terrain. En plus d’avoir cadenassé ses deux adversaires de classe mondiale dans son couloir, l’arrière droit s’est même permis d’inscrire un but d’anthologie avec un lob de 50 mètres insensé depuis la ligne de touche, sur un Ter Stegen médusé.

5 – Il a refusé une grosse offre de l’Inter Milan

Avant de quitter la Roma en prêt en 2020, tout d’abord à Valence puis probablement prochainement au PSG, Florenzi a refusé une offre alléchante de l’Inter Milan lors de l’été 2018. « J’ai refusé l’Inter avant de prolonger mon contrat avec l’AS Roma en 2018. C’était une offre importante de la part des Nerazzurri mais j’ai suivi mon cœur et décidé de rester à Rome », avait indiqué le joueur lors d’un Facebook Live avec l’entrepreneur italien Marco Montemagno en mai 2020.

Avant de confirmer ses dires sur Sky Italia : « les contacts ont eu lieu bien avant 2018 et j’ai aussi refusé des offres d’autres équipes italiennes. Mais la dernière offre de l’Inter était très importante. Je savais que je n’aurais sans doute plus ce genre d’opportunité financière mais j’ai senti que je devais rester à Rome car je savais que les émotions que j’ai ressenties là-bas, je ne les ressentirais nulle part ailleurs. Les dirigeants de l’Inter m’ont dit de choisir avec ma tête, mais j’ai choisi avec mon cœur et si c’était à refaire, je le referais. » Les fortes valeurs et l’humilité de Florenzi pourraient rapidement conquérir le cœur des supporteurs parisiens.

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.