Caroline Garcia fait le bilan de son premier trimestre : « Plusieurs matches m’ont fait vachement mal »

« Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné contre Sorana Cirstea (6-2, 6-3) ?
C’est plutôt qu’il n’y a pas grand-chose qui a fonctionné. J’ai eu du mal à me mettre dans le match, à avoir un niveau de concentration assez stable pour être régulière et avoir un minimum de solidité par rapport au niveau que je devais produire.

Elle a fait son match, elle a été solide, elle m’a donné très peu de points. Elle a souvent bien anticipé. Sur les quelques balles courtes que j’ai eues, elle est partie du bon côté, sur quelques services aussi. Forcément le fait de l’avoir jouée à Indian Wells, ça m’a un peu affectée au début. Déjà que je n’étais pas très confiante quand je suis rentrée sur le terrain… C’était une journée difficile, un match difficile à vivre.

Comment avez-vous préparé ce match contre une adversaire qui vous avait battue la semaine dernière ?
J’avais fait un match très up and down dans des conditions très différentes. J’étais allée souvent au filet et elle m’avait passée de façon incroyable avec son revers notamment. J’ai essayé de changer un peu par rapport à ça. Son service, je n’ai pas réussi à mieux le lire. Je voulais surtout être solide et lui donner moins de points que la dernière fois. Être plus stable mais c’est quelque chose que je n’ai pas vraiment réussi à faire. C’était compliqué d’avoir une ligne directrice dans ma tête et ça pardonne trop au tennis si tu n’arrives pas à te concentrer sur tous les points.

Après Indian Well et Miami, se termine le premier cycle de la saison. Quelle note vous donnez-vous sur ce premier trimestre ?
C’est dur, il faudrait voir un peu en général alors que là je suis encore vachement dans ma journée. Franchement, c’est assez moyen bas. Il y a pas mal de déceptions. Je fais deux finales en 250 (Lyon et Monterrey) donc forcément c’est bien. Mais les deux fois je suis passée assez proche, je perds 7-6 au 3e contre Sakari (à Doha), il y a des matches serrés où je n’ai pas réussi à faire la différence.

Monterrey, 7-5 au troisième (contre Vekic), je dois avouer que ça a fait un peu mal. Entre gagner un tournoi et faire finale ça n’a rien à voir au niveau de la confiance, ni au niveau des points. Cirstea à Indian Wells, 6-4 au troisième… ça fait plusieurs matches qui m’ont fait vachement mal en assez peu de temps et ça c’est dur. Il n’y a rien d’extraordinaire, c’est un peu décevant.

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Caroline Garcia à l’entraînement à Miami. (M. Thomas/Presse Sports)

« La terre battue, c’est une nouvelle saison qui commence »

Mais le second cycle projette vers une apothéose à Roland-Garros. De quoi nourrir de nouvelles ambitions…
Bien sûr, le but c’est d’essayer de prendre le positif de ces trois premiers mois, de noter les points à améliorer et de travailler là-dessus. Ensuite la terre battue, c’est une nouvelle saison qui commence dans la saison, il faut y aller avec les dents longues et plein de motivation et de fraîcheur. C’est vrai que Roland-Garros est une apothéose, un tournoi qui fait rêver.

La suite de votre programme ?
Je fais la Fed Cup (14-15 avril) puis Stuttgart, Madrid, Rome et Roland.

Avec un nouvel encadrement ?
Peut-être, mais ce n’est pas le moment d’en parler (rires)… »

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