Carlos Alcaraz, blessé et battu par Cameron Norrie à Rio

« Jouer avec la douleur est normal pour un joueur de tennis »… jusqu’à un certain point, aurait pu ajouter Carlos Alcaraz. Il l’a appris à ses dépens en finale à Rio contre Cameron Norrie. Son physique a craqué. La veille, il était déjà sur la jante avec une cuisse gauche endolorie.

Dans l’euphorie de la victoire face à Nicolas Jarry, il s’était dit que ça allait tenir. Ça aurait pu… Il a mené 7-5, 3-0 (0-30) et se dirigeait vers une neuvième victoire d’affilée en douze jours et un deuxième titre après celui de Buenos Aires. Puis le barrage a cédé. Ce n’était plus la cuisse gauche mais la droite, celle qui l’a contraint au forfait à l’Open d’Australie.

Il s’est retrouvé la cuisse bandée, breaké au troisième set (2-3), énervé comme jamais. Il a arraché le strap et palabré avec son clan. Abandon ou pas ? À l’intersaison, il a insisté lors d’un entraînement et en a pris pour quelques semaines d’arrêt supplémentaires. Il a décidé de continuer et de lâcher le bras. Résultat : huit coups gagnants stratosphériques. Il a cherché le K.-O. sur chaque frappe, une amortie, un coup droit massue, un service-volée et même un service à la cuillère puni par le Britannique.

Sur une jambe, il a tout tenté, a délivré des frappes géniales, mais son adversaire a tenu. Expérimenté, Cameron Norrie a laissé passer la foudre et n’a pas changé ses plans pour s’imposer 5-7, 6-4, 7-5 en 2h41. Au-delà de la défaite, le 2e mondial peut nourrir une vraie frustration. Il est encore blessé. La prochaine étape à Acapulco s’annonce plus que compromise.

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