Aryna Sabalenka à propos des athlètes russes et biélorusses : « Aucun de nous n’a fait quelque chose de mal »

« Je me sens abandonnée par la WTA », a confié vendredi l’Ukrainienne Lesia Tsurenko sur notre site. Il y a quelques jours, elle avait déclaré forfait juste avant d’affronter la Biélorusse Aryna Sabalenka à Indian Wells. La joueuse expliquait avoir fait une crise de panique après une discussion avec Steve Simon, le patron de l’organisation, qui l’a inquiétée sur la réponse du monde du tennis à l’invasion de son pays. Interrogée en conférence de presse vendredi, Sabalenka a donné sa vision de la situation.

« Personne ne peut contrôler les émotions des autres. Oui, bien sûr, il y a beaucoup de tension entre nous. Je suis toujours convaincue que je n’ai rien fait de mal aux Ukrainiens. Ni moi, ni les athlètes russes, ni les athlètes biélorusses, aucun de nous n’a fait quelque chose de mal. Certains d’entre nous essaient même d’aider mais pas en le disant publiquement », a expliqué celle qui venait de se qualifier pour la finale du WTA 1000 californien.

« Je pense que le forfait de Tsurenko, c’était plus qu’une crise de panique ou qu’une situation politique »

Aryna Sabalenka

Hésitante sur ce qu’elle devait dire ensuite, elle a tenu à aller au bout de sa pensée : « J’ai vécu tellement de choses difficiles, et malheureusement, je ne peux pas vraiment le dire parce que, qui va croire la fille qui vient de Biélorussie ? A propos de son entraîneur… J’ai aussi vécu l’enfer, et je comprends que… Je devrais peut-être arrêter de parler. Je pense que le forfait de Tsurenko, c’était plus qu’une crise de panique ou qu’une situation politique. J’ai vécu un moment très difficile l’année dernière avec son entraîneur, par rapport à la manière dont il s’est comporté avec moi. Je pense donc que ce gars lui a mis beaucoup de pression et que ça explique ce qui s’est passé. »

Elle a terminé son propos sur le rôle que pouvait avoir la WTA pour gérer les tensions : « Elle fait de son mieux. Qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? Personne n’a le contrôle de cette situation. Nous essayons tous de conserver le plus de calme possible dans les vestiaires et de faire comprendre que ce n’est pas de notre faute, que nous comprenons tous les Ukrainiens et que nous avons vraiment de la peine pour eux. »

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