Alexander Zverev a une revanche à prendre contre Carlos Alcaraz à Madrid
En ayant passé 88 % de premières balles pendant qu’il rapetissait Hugo Grenier, dimanche (6-1, 6-0), Alexander Zverev a tout simplement validé le deuxième meilleur pourcentage de toute sa carrière dans ce domaine. Et compte tenu de la qualité de l’engagement du quasi-double mètre allemand (1,98 m), c’est une donnée qui pourrait peser lourd, ce mardi, quand il défiera, en huitièmes de finale, le nouveau super héros espagnol Carlos Alcaraz. Comment explique-t-il une précision aussi exceptionnelle au service ? « J’ai ressenti un très grand confort et trouvé systématiquement le même point d’impact pendant tout le match », répond-il.
Il y a un an presque jour pour jour, Zverev, qui avait terminé sa demi-finale contre Stefanos Tsitsipas exténué, à une heure du matin, la nuit précédente, n’avait pas existé en finale à Madrid contre le jeune Espagnol (6-3, 6-1 en 1 h 02′). Mais il avait pris une belle revanche un mois plus tard, en quarts de finale à Roland-Garros (6-4, 6-4, 4-6, 7-6|7] en 3 h 18′). Un partout sur terre entre les deux hommes, balle au centre.
« Cette fois, notre duel sera très différent, pense Zverev, parce que l’an passé Carlos était le nouveau venu et j’étais mieux classé que lui. Cette fois, je suis le gars qui revient de blessure et lui est le favori mais j’ai hâte d’y être. Ce sera un très bon test pour moi. » Hormis le résultat et les informations qu’il pourra emmagasiner, l’ex-numéro 2 mondial est convaincu qu’il va passer un bon moment contre l’actuel numéro 2, « parce que Carlos est très mature et que c’est un gentleman sur le court, très fair-play. Et à côté de cela, comme il amène beaucoup d’énergie sur le court, dans son jeu et dans le public, c’est aussi très fun de l’affronter. »
