Adrian Mannarino va défier Jannik Sinner à Indian Wells

Entre ces deux jolis manieurs de balles, Ce fut parfois un festival d’échanges bien léchés, parsemé de balles de break. Et à ce jeu-là, Adrian Mannarino s’est montré le plus habile. Tant pour sauver ces balles de break (neuf sur onze, dont trois d’affilée alors qu’il était mené 3-2 au 1er set), que pour finir par faire dérailler un Lorenzo Musetti en panne de confiance en 2023 avec une seule victoire dans son panier.

S’il a bien souvent fait valser sa raquette, et même récolté un point de pénalité pour un abus verbal envers un spectateur qui forçait sur le « Forza » pour se faire rattraper à 4-4 dans le deuxième set, le Français n’a pas flanché. Breakant dans la foulée et concluant ensuite le match sur une inédite attaque brutale en coup droit. Le voilà au 3e tour, plus très loin d’égaler sa meilleure performance ici d’un 8e de finale en 2015. Mais pour cela, il lui faudra battre Jannik Sinner (13e mondial), un autre Italien vainqueur d’un autre Français samedi (Richard Gasquet), qu’il n’a jamais battu en deux confrontations.

« Il y avait beaucoup de vent, ce n’était pas facile, disait Mannarino après sa victoire. Lorenzo n’est pas forcément un joueur de dur, il a des schémas de terre battue… Ça pouvait tourner dans les deux sens. C’est bien de gagner sans puiser dans les réserves physiques après un premier tour contre Thiem qui a laissé quelques traces. C’est ça qui m’a un peu tendu, j’avais l’impression de ne pas pouvoir durer sur un très long match. Sur le niveau de jeu, je ne peux pas trop me fier à ce genre de rencontre particulière. »

Et sur le point de pénalité, il reconnaissait sa  »faute » en s’accordant des circonstances atténuantes. « Il y avait des mecs qui me parlaient mal, me chauffaient un petit peu, avec des petites insultes à deux balles, à dire  »Forza » entre la première et la deuxième balle. Tout le match, tu essaies de te contenir. Il y a une balle de 5-3 où je tombe par terre en me cognant la tête, et derrière j’étais un peu ailleurs. À ce moment-là, ça m’a un peu gonflé et j’ai dit un truc qui n’était pas génial… Tu te fais insulter sur les réseaux sociaux, tu te fais insulter sur le court, au bout d’un moment tu as juste envie de pouvoir répondre de temps en temps. Mais il faut faire avec… »

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