Wu Yibing : « Je pense au tennis en permanence »

Sur le fait d’être le premier Chinois à remporter un titre

« Je suis heureux mais pas seulement parce que j’ai gagné un tournoi. Pour moi, c’est le fait aussi d’entrer dans l’histoire et de réussir quelque chose pour mon pays, qui va être énorme pour la prochaine génération. A moi de continuer comme ça, et si mon corps reste en bonne santé, je suis certain qu’il y a en aura d’autres à venir. »

Sur son parcours sinueux pour en arriver là

« J’ai dû faire face à des blessures et traverser beaucoup de situations difficiles en grandissant. Il y a eu beaucoup de doutes parce que j’ai subi une opération, que la rééducation ne s’est pas bien passée et qu’elle a pris plus de temps qu’elle n’aurait dû. Je mentirais si je disais que j’étais certain à 100 % que j’arriverais un jour là où j’en suis aujourd’hui. Mais il s’avère que c’est le cas. Le processus est toujours la chose la plus importante : j’ai confiance en moi. Et je travaille dur pour ça.

À la salle de gym, sur le court de tennis comme en dehors. Je pense au tennis en permanence et c’est comme ça que c’est plus relaxant, plus agréable qu’avant. C’est la raison pour laquelle je suis détendu maintenant pendant les matches. Celui qui veut me battre, devra travailler dur. »

Sur ses débuts au tennis

« Je suis heureux de ce que je fais maintenant. Mais si j’avais choisi le badminton ou n’importe quoi d’autre, que ce soit un sport ou des études, j’aurais réussi de belles choses aussi parce que j’ai confiance en moi. Dans tout ce que je fais, je suis très concentré. Je veux toujours bien faire. »

« Ma famille regarde tous mes matches, surtout ma mère et mon grand-père »

Sur les personnes qui l’ont aidé dans son parcours

« Mon entraîneur, Gerardo (Azcurra, ancien pro argentin), que je vois quotidiennement depuis que IMG (son agent) nous a mis en relation. C’est parfois ennuyeux, vous savez, de voir la même tête tous les jours (rires) ! Mais il me donne beaucoup de conseils positifs et on aime vraiment travailler ensemble. C’est un vrai bonheur. Il y a aussi David, mon physio, qui a gardé mon corps en bonne santé même si c’était juste ma première semaine avec lui.

En Chine, j’ai aussi une équipe qui me soutient et me procure les meilleures conditions d’entraînement, les moyens de voyager dans le monde entier, de m’aider ainsi que ma famille. Vous savez, je n’ai pas vu ma famille depuis plus d’un an. À cause de la pandémie et de la situation du Covid, je ne suis pas autorisé à rentrer chez moi tous les jours. Avant je voyais mes parents ou mes grands-parents peut-être deux fois par semaine ou par quinzaine. Mais je sais qu’ils regardent tous mes matches, surtout ma mère et mon grand-père. Je ne pourrais rien faire de tout ça sans ces soutiens, surtout celui de ma famille. »

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